Le prestige des sciences et la question de la connaissance
Les privilèges apparents des sciences
Les sciences, qui pourtant ne cessent de se réformer – ne parle-t-on d’ailleurs pas de « révolution scientifique » ? – auraient pour privilège la rigueur et la pérennité de leurs propositions. Le théorème de Pythagore, assurément, ne se périme pas.
Cette apparente inéluctabilité des résultats scientifiques, la possibilité de les formuler en lois qui expliquent et permettent de prédire les phénomènes sont autant de traits qui confèrent à la connaissance scientifique un prestige dont les autres savoirs ne peuvent se targuer.
La tentation du monopole scientifique
À tel point que la tentation est forte de réserver le terme même de « connaissances » aux seules sciences, et plus encore aux seules sciences de la nature. Le reste ne serait qu’élucubrations douteuses, improbables ou, dans le meilleur des cas, approximations imparfaites.
Une remise en question nécessaire
Pourtant, procéder ainsi, n’est-ce pas délaisser une part immense des savoirs humains ? N’est-ce pas, plus fondamentalement, adopter une conception restrictive de la rationalité, qui marginalise un ensemble pourtant structuré de savoirs et de connaissances ?
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