L’anthropomorphisme dans la fiction

Dans le domaine de la fiction, l’anthropomorphisme est très fréquent, surtout dans la littérature enfantine. Nous ramenons tout à nous (anthropocentrisme), nous considérant au sommet du règne animal, et faisant tout notre possible pour nous détacher des bêtes.

Une frontière floue est jugée monstrueuse (Elephant Man), sauf quand on est comparé à un animal noble, garant de sa personnalité (physiognomonie). De nos jours, on préfère des observations du monde animal plus neutres et plus humbles (Parce que l’oiseau, Fabienne Raphoz).

Le symbolisme animal

Le symbolisme animal est parfois teinté de mysticisme (La Dame à la licorne), mais il sert aussi souvent à des fins éducatives, comme dans les fables (Lafontaine, Ésope). Il aide à mieux comprendre notre inconscient (le Minotaure de Picasso) et notre histoire personnelle (Louise Bourgeois).

Vivre avec la Nature

Vivre avec la Nature : est-ce la dominer ou être en harmonie avec elle ? (Ex. : Princesse Mononoké)

Face à l’industrialisation galopante, retourner à l’état animal est la solution pour certains (Human Nature, M. Gondry), mais cela signifie aussi renoncer à la culture, et parfois sombrer dans ses pulsions, bonnes ou mauvaises (Rhinocéros, Ionesco).

EN RÉSUMÉ