L’évolution de la perception de l’animal dans l’art et la société
Conception historique de l’animal
Autrefois, l’animal était souvent considéré comme une simple mécanique (Descartes) ou un accessoire. Malgré des efforts, le bien-être animal n’est pas assuré de nos jours, y compris au cinéma.
L’animal face à la caméra
Certains pointent du doigt l’artificialité de l’animal face à la caméra, même dans les documentaires, car il faut plaire au public, quitte à faire des concessions (Camille Brunel). L’animal a pourtant servi à faire avancer la science et le 7e Art, avec le cheval et la chronophotographie au XIXe siècle, une technique qui préfigure le cinéma.
Dissonance cognitive et perception différenciée
Tuer ou juste utiliser des animaux pour l’art fait scandale (Wim Delvoye), mais nous ramène à notre dissonance cognitive : suivant que l’animal soit sauvage, utilitaire ou de compagnie, nous n’aurons pas les mêmes affects envers eux. On pleure la mort des uns (Ulysse et son chien Argos) et on mange les autres (Les Bêtes, A. Doublet).
Sensibilisation et évolution des mentalités
Certains artistes (Gilles Aillaud) et films (Gorilles dans la brume) tentent de nous sensibiliser à la cause animale, tandis que d’autres misent sur la science pour faire évoluer nos mentalités, en mettant l’animal sur le devant de la scène (Nicolas Philibert) ou en nous rappelant les conséquences des dérives (Godzilla).
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