Les IST, infections sexuellement transmissibles, étaient autrefois appelées « maladies sexuellement transmissibles ». L’ancienne désignation sous-entendant la présence de symptômes alors que ce n’est pas systématiquement le cas, d’où le changement d’appellation. Ces infections se transmettent par des relations sexuelles avec une personne contaminée.
Les IST sont dues à des bactéries, virus, parasites ou encore des champignons. Parmi les plus connues, figurent le Sida et VIH.
Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) s’attaque au système de défense de l’organisme ce qui entraîne un déficit immunitaire rendant l’organisme inapte à lutter contre les infections. Des infections normalement anodines, comme une grippe ou une bronchite, peuvent alors s’aggraver, devenir très difficiles à traiter ou même entraîner le décès.
De plus, le risque de cancer est considérablement accru. Ainsi, les personnes séropositives doivent continuer à se protéger afin d’éviter les phénomènes de surcontamination.
Le VIH se transmet par les liquides corporels : le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel.
Le Sida (syndrome d’immunodéficience acquise) est la phase la plus grave de l’infection par le VIH.
Aujourd’hui, s’il n’existe pas encore de traitement permettant de garantir la guérison, la polythérapie, c’est-à-dire l’association de plusieurs médicaments, permet de ralentir l’infection par le VIH et donc de rallonger l’espérance de vie des malades, en limitant la prolifération du virus.