La Féline a marqué le cinéma. Le film a donné lieu à une suite surprenante, dans laquelle Irena est devenu un fantôme ange-gardien (thème à la mode à l'époque). Il a aussi inspiré un spin-off, qui voit le retour du Dr Judd (pourtant mort…), et enfin un remake en 1982, pour lequel Paul Schrader a rompu avec le style de Tourneur et a fait le choix de l'explicite.

Sorte de making-of de fiction, le film Les Ensorcelés s'inspire lourdement du tournage de Jacques Tourneur et du Hollywood de l'époque.

Le style visuel de La Féline doit beaucoup à l'expressionnisme allemand, dont l'esthétique marque les films noirs et d'épouvante de l'époque. Fuyant la guerre, les cinéastes germaniques ont exporté leur style.

Le choix de Tourneur de ne pas montrer clairement les choses, allié à un travail sur le son qui désoriente le public, permet des jump scares puissants basés sur l'autosuggestion.

Faits réels ou storytelling commercial, les anecdotes parfois étranges qui circulent sur le tournage contribuent au mystère du film.

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