Le monde du cinéma s'est intéressé très tôt à la psychanalyse, même si Freud était sceptique sur le $7^{\rm ème}$ Art. Dans les années 40, l'inconscient devient un ressort narratif à part entière dans l'intrigue des films, et les séquences d'hypnose ou de rêve (avec usage de la symbolique) se multiplient, surtout pour le genre policier et d'épouvante.

On maintient souvent le doute entre une explication rationnelle ou surnaturelle des faits étranges montrés, la raison et les croyances s'affrontent.

Comme dans La Féline, le personnage du psychiatre/psychanalyste est parfois ambigu dans ces films, mais sert de catalyseur à l'histoire. Le Dr Judd met en lumière la « pulsion de mort » que chacun a en soi, cachée sous les conventions sociales.

Irena refoule à la fois sa sexualité (le sexe est mauvais, sous-entendu puritain que l'on retrouve dans de nombreux films, surtout d'horreur) et sa volonté de puissance (ne plus imposer de contrôle permanent à la panthère en elle lui permet de s'affirmer), ce qui aboutit à une névrose.

EN RÉSUMÉ