Le garou est un classique du cinéma fantastique, et si le loup est la forme la plus commune, d'autres animaux comme les félins sont aussi représentés. Ces derniers étaient d'ailleurs à la mode dans les années 30-40, et pas qu'au cinéma.

Les métamorphes sont fréquents dans la mythologie, mais il semblerait que la légende qui sert de base à La Féline soit une pure invention, avec quelques inspirations littéraires. Tourneur utilise des leitmotivs : les félins sont présents en image et en son tout le long du film.

Au cinéma, la transformation en animal, subie ou voulue, est à la fois un pouvoir et une malédiction. Force est de constater cependant que les hybrides sont souvent décrits comme mauvais et condamnés soit à la solitude soit à la mort. Ils calquent par ailleurs certains archétypes, parfois jusqu'au cliché.

Le pulsionnel est très présent, souvent lié à la violence et à la sexualité, avec l'idée d'un certain déterminisme, voire d'une fatalité pour le sort qui les attend.

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