Même si on se souvient surtout de lui pour ses films d'épouvante, Jacques Tourneur a eu une carrière riche et variée aux $\rm{USA}$, à l'instar de son père Maurice parti à Hollywood. Cette expérience précoce a sans doute aidé Tourneur à s'insérer dans le système américain.
Après La Féline, il a tourné Vaudou et L'Homme-léopard, respectivement sur les zombies et un tueur fou, toujours avec ce soin apporté à l'atmosphère et ce refus des effets démonstratifs faciles, pourtant à la mode à l'époque.
Il s'est vu reprocher par des critiques cinéma d'être un bon technicien, mais pas un créatif, cette partie étant attribuée à son producteur, Val Lewton. Cette affirmation est cependant discutable : Tourneur a fait carrière sans Lewton, et l'approche « mac-mahonienne » argue que la dextérité dans la mise-en-scène vous donne aussi le statut « d'auteur », sans passer forcément par l'écriture. De plus, la thématique de la peur qui lui a servi de fil conducteur et son approche originale du sujet font bien la particularité de son œuvre.
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