La vie biologique se caractérise par une série de processus interconnectés, qui permettent aux organismes de croître, de se reproduire, d'interagir avec leur environnement, et de maintenir une certaine stabilité interne. Ces processus sont orchestrés par des mécanismes moléculaires et cellulaires complexes, soutenus par l'ADN et régis par les lois de l'évolution. Chaque organisme vivant, qu'il soit une simple cellule ou un être multicellulaire complexe, fait partie de ce vaste réseau dynamique de la vie. La vie biologique repose sur plusieurs principes fondamentaux qui sont partagés par tous les organismes vivants, qu'il s'agisse de bactéries, de plantes, d'animaux ou d'humains : organisation cellulaire, métabolisme, croissance et développement, reproduction, réponse aux stimuli, adaptation, homéostasie, transmission de l’information génétique.

I. La croissance de la vie

Les organismes vivants sont composés de cellules, qui sont les unités de base de la vie. Ces cellules contiennent de l'ADN (acide désoxyribonucléique), qui porte l'information génétique nécessaire à la structure et au fonctionnement de l'organisme. Les organismes peuvent être unicellulaires (comme les bactéries) ou multicellulaires (comme les plantes et les animaux).

Le métabolisme est l'ensemble des réactions chimiques qui se produisent dans un organisme pour transformer des substances (comme les nutriments) en énergie et en molécules nécessaires à sa croissance et à son fonctionnement. Cela comprend la respiration cellulaire (pour libérer de l'énergie) et la synthèse de molécules complexes (comme les protéines).

La vie biologique implique une croissance, qui peut être une augmentation en taille, en masse ou en complexité. Les organismes vivants passent par des phases de développement régulées par des instructions génétiques et des interactions avec leur environnement. Par exemple, une plante pousse de la graine à la maturité, et un être humain se développe de l'embryon à l'adulte.

Les organismes vivants ont la capacité de se reproduire, c'est-à-dire de créer de nouveaux individus, permettant ainsi la perpétuation de l'espèce. La reproduction peut être sexuée (impliquant la fusion de gamètes de deux individus différents) ou asexuée (création d'un nouvel individu à partir d'un seul parent, comme chez certaines bactéries).

II. Homéostasie et autres caractères de la vie

Les organismes vivants peuvent percevoir des changements dans leur environnement et y répondre. Ces réponses peuvent être instantanées, comme lorsqu'un animal se retire rapidement après avoir senti une menace (réflexe), ou plus complexes, comme l'adaptation au climat sur plusieurs générations. Cette capacité d'adaptation est la base de l'évolution.

L'adaptation est un processus évolutif par lequel une population d'organismes modifie ses caractéristiques sur de nombreuses générations pour mieux survivre dans un environnement particulier. Ce phénomène est guidé par la sélection naturelle, un mécanisme clé de l'évolution qui favorise les traits les mieux adaptés à la survie et à la reproduction.

Les organismes vivants maintiennent une stabilité interne, même lorsque leur environnement externe varie. Par exemple, les êtres humains régulent leur température corporelle, leur niveau de glucose dans le sang, et d'autres paramètres pour fonctionner de manière optimale. Ce maintien de l'équilibre interne est vital pour la survie.

L'information nécessaire à la formation et au fonctionnement d'un organisme est codée dans son ADN. Lors de la reproduction, cet ADN est transmis à la progéniture, permettant de maintenir les caractéristiques de l'espèce. Les mutations dans l'ADN peuvent entraîner de nouvelles variations qui, si elles sont avantageuses, peuvent être sélectionnées par l'évolution.

EN RÉSUMÉ