Infirmiers

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Infirmier(e) : statuts professionnels et structures d'exercice

Le métier d'infirmier(e) est polyvalent. Le professionnel qui l'exerce peut être amené à travailler dans différentes structures : hôpital, clinique, maison de retraite, crèche, entreprise, établissement scolaire, centre pénitentiaire, armée et sous différents statuts professionnels.

Infirmier salarié

C'est le statut le plus courant.

a) Fonction publique hospitalière

Il est employé dans un hôpital public, un EHPAD public ou un établissement médico-social. Statut : fonctionnaire hospitalier (catégorie A).

b) Fonction publique territoriale

Il travaille dans les collectivités locales (crèches, services de santé municipaux, etc.). Statut : fonctionnaire territorial.

c) Fonction publique d'État

Il exerce dans l'Éducation nationale, l'armée, la police, les prisons, ou les services universitaires. Statut : fonctionnaire d'État.

d) Secteur privé

Il est employé par une clinique privée, un EHPAD privé, une entreprise, ou une association de soins à domicile (SSIAD, HAD). Statut : salarié de droit privé (soumis au code du travail).

Infirmier libéral (IDEL)

L'infirmier libéral est son propre employeur. Il gère son emploi du temps, module sa quantité de travail, choisit son local. Le salaire est parfois intéressant, car il dépend du volume d'heures effectuées.

Point important

Pour se lancer, il faut avoir travaillé 24 mois à temps plein en milieu hospitalier et vérifier que le poste occupé vous donne l'habilitation.

Infirmier collaborateur ou associé

Il exerce en collaboration avec un autre infirmier libéral, sans être salarié. Statut : collaborateur libéral (contrat écrit obligatoire).

Infirmier entrepreneur/indépendant

Il crée une structure de soins (centre de soins, cabinet pluridisciplinaire, entreprise de formation, télésoin, etc.).

Statuts possibles

  • Micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) – souvent pour des activités non cliniques (formation, conseil, coaching santé).
  • Société – pour exercer ou regrouper plusieurs infirmiers libéraux.

Point important

L'acte infirmier lui-même est réglementé : un infirmier ne peut pas exercer des soins infirmiers en micro-entreprise hors cadre légal (il doit être sous statut libéral conventionné ou salarié).

Infirmier humanitaire ou militaire

Il travaille pour des ONG (Médecins sans frontières, Croix-Rouge, etc.) ou l'armée. Statut : salarié d'une ONG, volontaire, ou militaire (fonctionnaire d'État).

EN RÉSUMÉ

Les qualités indispensables du futur infirmier

Le métier d'infirmier et la dimension humaine

Le métier d'infirmier est très spécifique et la bienveillance est une qualité qui reste centrale pour l'exercer. L'humain est au cœur de la pratique soignante : c'est pourquoi un futur infirmier doit faire preuve de douceur, de tempérance.

La bientraitance face à la maltraitance

La modération, l'écoute définissent la bientraitance, néologisme désignant le souci de l'humain. Celle-ci s'oppose à la maltraitance ordinaire, déviance de la profession face à des situations de travail de plus en plus compliquées (stress, manque de temps, pression de la hiérarchie, souci de rentabilité, etc.).

La relation soignant-soigné

Ainsi, l'aspect technique se double d'une dimension humaine fondamentale. La relation entre soignant et soigné s'établit sur une conciliation, une acceptation du soin favorisant la collaboration et l'entraide.

L'empathie et l'écoute active

De fait, se développe l'empathie. Le soignant doit pratiquer l'écoute active afin d'aider le soigné à expliquer son histoire pour mieux orienter les soins. Cette expérience relationnelle repose sur le non-jugement. Le patient doit toujours être perçu avec dignité afin d'éviter tout cas de maltraitance voulue ou inconsciente.

Les limites de l'humanitude

Cependant, malgré ces nécessités d'humanitude, la coopération peut ne pas être efficiente. Quand une personne agitée refuse les soins, qu'un enfant angoissé fait une crise de pleurs, il est nécessaire que le soignant fasse l'effort de se focaliser sur les soins qu'il doit prodiguer et qu'il puisse y contraindre le soigné. Dans ce cas-là, l'empathie passe au second plan.

EN RÉSUMÉ


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