Le masseur-kinésithérapeute relève d'une profession de la rééducation et de l'appareillage. Sur la base d'un examen clinique et un bilan-diagnostic kinésithérapique, il établit un programme de soins en choisissant les actes et techniques manuels et/ou instrumentaux (appareils, poids, eau, ultrasons, électrostimulation, etc.) de massage et de gymnastique médicale les plus adaptés à chaque patient.

Objectifs des soins

Ces actes ont pour objectifs de prévenir l'altération des capacités fonctionnelles, de les maintenir, de les rétablir ou d'y suppléer.

Les trois dimensions du métier

Ce métier regroupe les aspects scientifiques, techniques et sociaux  :

  • La démarche scientifique engage la responsabilité, morale et juridique, dans la technique utilisée pour soigner le patient.
  • L'aspect social, à travers l'écoute et l'observation, est indispensable pour établir une relation de confiance avec lui.

Lieux d'exercice

Le masseur-kinésithérapeute peut intervenir en libéral ou salarié au sein d'un cabinet, en structure hospitalière, en maison de retraite, dans le domaine du sport, de la prévention, de la remise en forme ou encore de la thalassothérapie.

Formation

Pour intégrer un Institut de formation en masso-kinésithérapie (IFMK), il existe trois parcours possibles.

1. Licence de biologie ou de STAPS

Une convention doit être signée entre l'université et l'IFMK.

Si validation de la 1re année de licence
  • Le candidat est éligible selon les critères de l'IFMK choisi et entre alors en 1re année d'études de kinésithérapie.
  • Le candidat n'est pas éligible et continue en 2e année de licence avec la possibilité de recandidater après avoir obtenu au minimum 60 ECTS supplémentaires.
Si non-validation de la 1re année de licence
  • Il est possible de redoubler cette première année ou se réorienter via Parcoursup.
  • Suivant le principe de la deuxième chance, le candidat pourra recandidater après une L2 ou L3 selon la convention signée entre l'université et le candidat.

2. Licence avec option « accès santé » (L.AS)

Attention !

Certaines L.AS ne donnent accès qu'aux études de médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie (MMOP)  ! Il faut donc vérifier que la L.AS sélectionnée permet bien un accès aux études de kinésithérapie. 

Le candidat choisit sur Parcoursup la licence correspondant le mieux à ses points forts et projets parmi les licences proposant une option « accès santé » vers la kinésithérapie. Au sein de cette licence, il suit les enseignements supplémentaires liés à l'option « accès santé ».

Validation de la 1re année de licence
  • S'il est éligible selon les critères de l'IFMK ou de la faculté de santé, il entre en 1re année d'études de kiné ou en faculté santé (MMOPK).
  • S'il n'est pas éligible, il poursuit en 2e année de licence et a la possibilité de recandidater en kinésithérapie après avoir obtenu au moins 60 ECTS supplémentaires.
Non-admission en 2e année
  • Impossibilité de candidater en kinésithérapie
  • Possibilité de redoubler sa première année de licence ou se réorienter via Parcoursup

3. Parcours spécifique « accès santé » avec option d'une autre discipline (PASS)

Ces parcours sont proposés dans des universités ayant des facultés de santé et permettent donc de candidater aux études de santé (MMOPK). Il faut bien vérifier, avant de faire ses vœux, sur les « débouchés » via Parcoursup, si le(s) parcours et institut(s) sélectionné(s) permettent bien un accès en kinésithérapie.

Le candidat doit donc choisir le parcours spécifique santé (PASS) et une option correspondant à ses points forts et autres projets.

Validation de la 1re année
  • S'il est éligible selon les critères de l'IFMK ou de la faculté de santé, il entre en 1re année d'études de kiné ou en faculté santé (MMOPK).
  • S'il n'est pas éligible, il continue en 2e année de licence et a possibilité de recandidater après avoir obtenu au moins 60 ECTS supplémentaires.
Non-validation de la 1re année
  • Impossibilité de candidater aux études de masso-kinésithérapie ni aux autres études de santé.
  • Impossibilité de redoubler cette année  : réorientation obligatoire via Parcoursup.
  • Suivant le principe de la 2e chance, le candidat peut recandidater après une L2 ou L3, selon la convention signée avec l'université.

EN RÉSUMÉ