Principes

  •  L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) remplace l’impôt de solidarité sur la fortune à compter du 1er janvier 2018.
  • Le fait générateur de l’IFI est la détention, au 1er janvier de l’année, d’un patrimoine immobilier net supérieur à 1,3 million d’euros.
  • Seules les personnes physiques sont redevables de l’IFI si leur patrimoine immobilier net taxable excède 1,3 million d’euros au 1er janvier de l’année d’imposition. Les personnes morales ne sont pas assujetties à l’IFI.
  • L’assiette de l’IFI est constituée par la valeur nette au 1er janvier de l’année d’imposition de l’ensemble des biens, droits et valeurs taxables appartenant au contribuable, ainsi qu’à ses enfants mineurs lorsqu’il en a l’administration légale des biens.
  •  L’IFI est calculé selon un barème progressif à partir de 1,3 million €, avec une seule déclaration à partir de ce seuil, mais l’imposition ne débute qu’à 800 000 €, après abattement de 30 % sur la résidence principale.
    Les taux vont de 0,5 % à 1,5 % selon les tranches.

Biens imposables

  • Seuls les biens et droits immobiliers détenus directement ou indirectement par le contribuable au 1er janvier de l’année d’imposition sont soumis à l’IFI.
  • Sont exclus ou exonérés de l’assiette de l’IFI :
    • Les biens professionnels, affectés à l’activité principale du contribuable (exonération totale, art. 975 CGI).
    • Les parts ou actions de sociétés exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, si le contribuable détient moins de 10 % des droits.
    • Les parts d’OPCVM ou fonds d’investissement, lorsque :
      • Le contribuable (et son foyer fiscal) détient moins de 10 % des droits,
      • Et que ces fonds sont investis à moins de 20 % dans l’immobilier taxable,
    • Les actions de SIIC (sociétés d’investissement immobilier cotées) lorsque la détention est inférieure à 5 % du capital et des droits de vote.