Philosophie des sciences du vivant

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La connaissance du vivant est-elle possible ?

Le problème de la connaissance du vivant

Les progrès apparents de la connaissance du vivant

Depuis la publication en 1809 de la Philosophie zoologique de Lamarck, qui proposait dix critères de distinction entre le vivant et l’inerte, la connaissance du vivant semble avoir considérablement progressé. De fait donc, la connaissance du vivant paraît possible, puisqu’elle est effective et que l’on constate ses progrès réguliers.

Le paradoxe fondamental

Pourtant, de droit, une telle connaissance est un problème : en effet, pour découvrir le vivant, ne faut-il pas en perturber le fonctionnement, voire attendre sa mort – c’est-à-dire sa réduction à l’inertie – pour le disséquer ?

Le dilemme de la méthode

Ainsi, soit la connaissance du vivant est une saisie du vivant en tant que tel, mais alors elle demeure sans doute incomplète et superficielle tant ce vivant est fluctuant et mouvant ; soit la connaissance du vivant doit en passer par l’inerte – l’autopsie, par exemple – et dans ce cas, est-ce bien encore le vivant en tant que tel qui est connu ? Sa qualité de vivant n’est-elle pas perdue dans le processus qui prétend conduire à sa connaissance ?

EN RÉSUMÉ

Expérience et expérimentation

Les deux sens du mot « expérience »

Premier sens : l’expérimentation scientifique

Le mot peut soit signifier « expérimentation », il s’agit, dans ce cas, de l’expérience scientifique, de ce qui a lieu dans un laboratoire. Grâce à des instruments, eux-mêmes résultats de théories, l’expérimentateur analyse alors un fragment de réalité, en ne s’intéressant qu’à certains de ses aspects et en en négligeant d’autres.

Second sens : l’expérience vécue

Au second sens du terme, « expérience » désigne l’expérience vécue, c’est-à-dire un moment de la totalité des événements qui constituent la trame de notre vie. L’expérience, ici, est un fragment isolé au sein d’une continuité.

Point commun entre les deux types d’expérience

Ces deux types d’expérience ont donc comme point commun d’être des découpes : l’une de la réalité pour la comprendre, l’autre d’une existence plus vague qui l’englobe et lui confère en retour une signification.

L’expérience comme artifice

Dans un cas comme dans l’autre, l’expérience est un artifice qui doit conduire au réel : artifice des conditions expérimentales, artifice du prélèvement d’un fragment de temps au sein de la continuité d’une existence.

EN RÉSUMÉ


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