Le problème de la connaissance du vivant
Les progrès apparents de la connaissance du vivant
Depuis la publication en 1809 de la Philosophie zoologique de Lamarck, qui proposait dix critères de distinction entre le vivant et l’inerte, la connaissance du vivant semble avoir considérablement progressé. De fait donc, la connaissance du vivant paraît possible, puisqu’elle est effective et que l’on constate ses progrès réguliers.
Le paradoxe fondamental
Pourtant, de droit, une telle connaissance est un problème : en effet, pour découvrir le vivant, ne faut-il pas en perturber le fonctionnement, voire attendre sa mort – c’est-à-dire sa réduction à l’inertie – pour le disséquer ?
Le dilemme de la méthode
Ainsi, soit la connaissance du vivant est une saisie du vivant en tant que tel, mais alors elle demeure sans doute incomplète et superficielle tant ce vivant est fluctuant et mouvant ; soit la connaissance du vivant doit en passer par l’inerte – l’autopsie, par exemple – et dans ce cas, est-ce bien encore le vivant en tant que tel qui est connu ? Sa qualité de vivant n’est-elle pas perdue dans le processus qui prétend conduire à sa connaissance ?
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