Dès le XIXe siècle, la question de la réforme de l'Etat et de ses structures anime le débat parmi les lettrés. Les réformes de la culture traditionnelle s'accompagnent d'une volonté de conserver l'identité confucéenne tout en adoptant les apports technologiques occidentaux.
Toutefois, ils peinent à déboucher sur un mouvement organisé porté par le pouvoir impérial. C'est donc plutôt dans l'émergence d'un nationalisme porté par la bourgeoisie émergente des grandes villes de l'est et du nord du pays que l'idée d'une Chine nouvelle voit le jour au début du XXe siècle, ou dans des tentatives portées par les pouvoirs locaux. La question de l'identité chinoise et de la pertinence des emprunts à l'Occident est également prégnante pendant toute cette époque.