Épreuves écrites d'admissibilité

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Présentation de l'épreuve

C’est une épreuve disciplinaire, d’une durée de 3 heures, et notée sur 20 points avec un barème de 1. Une note égale ou inférieure à 5 est éliminatoire.

L’épreuve prend appui sur un texte (extrait de roman, nouvelle, littérature d’idées, essai, etc.) de 400 à 600 mots environ.

Elle comporte trois parties :

  1. Une partie consacrée à l’étude de la langue, permettant de vérifier les connaissances syntaxiques, grammaticales et orthographiques du candidat ;
  2. Une partie consacrée au lexique et à la compréhension lexicale ;
  3. Une partie consacrée à une réflexion suscitée par le texte à partir d’une question posée sur celui-ci et dont la réponse prend la forme d’un développement présentant un raisonnement rédigé et structuré.

Le programme de l’épreuve est constitué :

  • du programme en vigueur de français du cycle 4 (niveau Brevet des collèges) ;
  • de la partie « L’étude de la langue au lycée » des programmes de français de seconde générale et technologique et de première des voies générale et technologique (BOEN, spécial n° 1 du 22 janvier 2019).

Les connaissances et compétences prescrites dans ces programmes doivent être maîtrisées avec le recul nécessaire à un enseignement réfléchi du cycle 1 au cycle 3 de l’école primaire.

Conseils pour l'épreuve

Première partie

Dans cette partie, le candidat doit montrer sa maîtrise de la langue française.

Grammaire
La question la plus fréquente consiste à classer des phénomènes grammaticaux, en s’appuyant sur des extraits du ou des texte(s) qui servent de support à l’analyse.

À partir du classement ou de l’identification des faits en question (nature, fonction des mots), il peut vous être demandé d’analyser, de commenter.

Orthographe
Trois types de questions ont été soumis aux candidats jusqu’à présent :

  • expliquer la valeur des lettres, à quoi tient la bonne orthographe d’un mot ;
  • transposer un extrait de texte (du singulier vers le pluriel, par exemple), mais aussi conjuguer des verbes à des temps et des personnes bien précis ;
  • justifier l’orthographe d’un certain nombre de mots.

Phonologie
Il s’agit là de montrer vos connaissances de la langue dans sa composante phonologique et phonétique, dont les incidences entrent pleinement dans l’apprentissage de la langue française (ce que les élèves entendent et prononcent).

Deuxième partie

Lexique
Les questions de lexique embrassent un champ très large, qui va de l’histoire des mots (la manière dont ils se sont formés et se forment encore aujourd’hui, la manière dont leur sens a évolué...) jusqu’à leur signification très précise dans un texte donné.

Compétences lexicales
Les compétences lexicales et syntaxiques sont décisives pour la compréhension. La compétence lexicale se définit non seulement par le réseau de relations que le vocabulaire entretient avec les autres disciplines de la langue, mais aussi par son interaction avec la culture, les discours, la communication et la réalité extralinguistique.

Troisième partie

À partir d’un texte et d’une question posée, vous devrez rédiger un raisonnement structuré et dirigé. Il s’agit d’une partie rédactionnelle et vous devrez vous appuyer sur vos connaissances personnelles de lecture et de culture pour y répondre.

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Présentation de l'épreuve et conseils

L’épreuve est constituée d’un ensemble d’au moins trois exercices indépendants, permettant de vérifier les connaissances du candidat.
L’épreuve est notée sur 20, barème 1. Une note globale égale ou inférieure à 5 est éliminatoire.

Les notions mathématiques abordées à l’école primaire constituent les bases d’un corpus plus large qui sera développé au cours de la scolarité obligatoire.

Pour pouvoir les enseigner, le futur professeur des écoles se doit d’en maîtriser les fondements théoriques et de connaître les développements qu’ils permettront dans les années de collège.

Il est donc demandé au candidat au professorat des écoles un niveau de connaissances et de raisonnement correspondant à celui exigé par la maîtrise des programmes de collège.

Exposer ce raisonnement de manière claire et rigoureuse est l’une des manifestations de cette maîtrise.

Le programme de l’épreuve écrite de mathématiques est constitué :

  • du programme en vigueur de mathématiques du cycle 4 ;
  • de la partie « nombre et calculs » des programmes de mathématiques de seconde générale et technologique.

Les exercices proposés peuvent prendre la forme de questions à choix multiples (QCM) avec justifications ou de questions à réponse construite.

À partir de 2022, la réglementation au sujet des calculatrices est modifiée puisque les candidats devront disposer d’une calculatrice avec mode examen qui sera activé le jour des épreuves ou d’une calculatrice dépourvue de mémoire.

Les candidats disposent de 3 heures pour composer et peuvent traiter les exercices (et les parties) dans l’ordre qu’ils souhaitent.

Il est nécessaire de parcourir l’ensemble du sujet et de commencer par les exercices (ou la partie) pour laquelle on pense avoir le plus de facilités, sans perdre de vue sa montre.

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Attentes du jury et conseils méthodologiques : français

Le jury est conscient de la difficulté de l’épreuve et de ce qu’elle requiert comme compétences et connaissances multiples à mobiliser dans un temps limité.
Il se permet alors de rappeler que c’est par un entraînement répété et régulier que l’on peut apprendre à convoquer et à mobiliser rapidement les savoirs et savoir-faire qui seront évalués.

En français

La gestion du temps est primordiale, car c’est le manque du temps qui expliquerait, semble-t-il, dans de nombreuses copies de candidats : des analyses sommaires, une absence de citations préjudiciable à la clarté de la pensée et à la bonne réalisation de l’exercice, une lecture rapide et une compréhension approximative des textes.

Lire de la littérature, mais aussi des textes de sciences humaines et sociales, faire dialoguer sa pensée avec la pensée des auteurs constitue un exercice intellectuel à ne pas négliger.

En relation directe avec la fonction d’enseignement pour laquelle il postule, on attend du candidat une production témoignant :

  • d’une langue écrite de qualité (correction, clarté et justesse de l’expression),
  • de toutes les caractéristiques d’un travail d’écriture entièrement rédigé : présence d’une introduction, d’une conclusion, de développements organisés et équilibrés, avec des repères destinés au lecteur (transitions, articulations logiques, mention des sources et références...),
  • d’une bonne compréhension des textes (absence de contresens, qualité de la lecture des textes).

Le jury attend du candidat qu’il maîtrise les fondamentaux de la grammaire scolaire de fin de collège. Si les connaissances sont nécessaires pour comprendre exactement la question et y répondre justement, encore faut-il faire preuve de rigueur et de précision dans l’établissement, la présentation et/ou la rédaction de la réponse. Les réponses attendues se doivent d’être claires et ne tolèrent aucune approximation.

Attentes du jury et conseils méthodologiques : mathématiques

Dans le cadre de l’épreuve

Gestion du temps

Il est important de bien organiser le temps de la composition pour :

  • produire un écrit clair et concis, sans rature ni surcharge ;
  • se réserver un temps de relecture de la copie afin de corriger les éventuelles erreurs orthographiques.

Rigueur, qualité de la présentation et de l’orthographe

La présentation des copies est importante :

  • Si les exercices ne sont pas traités dans l’ordre de l’énoncé, il convient de le préciser dans un sommaire afin de faciliter la tâche du correcteur.
  • Les résultats obtenus doivent être soulignés ou encadrés, en tout cas ils doivent être mis en évidence.

Une organisation en paragraphes et des sauts de lignes permettent d’aérer et de structurer une copie dont l’écriture doit être lisible.

L’orthographe et la correction syntaxique sont sanctionnées, lors de la correction des copies, à hauteur de 5 points maximum pour l’épreuve de mathématiques.

Niveau de connaissances attendu

Le concours est basé sur une maîtrise du programme de cycle 4. Cette maîtrise est généralement effective pour les candidats qui possèdent suffisamment de recul par la fréquentation de situations relevant de l’enseignement du lycée.

Attentes du jury et conseils méthodologiques : 3e épreuve

Cette épreuve vise à évaluer les compétences didactiques et pédagogiques du candidat dans un domaine d’enseignement relevant des missions ou des programmes de l’école élémentaire ou de l’école maternelle.

Tout au long de cette année de préparation :

  • récoltez des informations sur les disciplines. Si c’est de l’histoire, à chaque passage dans une classe, questionnez les enseignants sur leurs pratiques, la démarche utilisée, les progressions, la programmation établie, les évaluations, et préparez-vous un dossier sérieux pour l’entretien ;
  • ne négligez aucune piste ;
  • ne restez pas cantonné(e) à un seul niveau, mais balayez bien toutes les classes de l’école primaire et n’oubliez pas la maternelle ;
  • envisagez l’interdisciplinarité, songez particulièrement à l’intégration d’un élève en situation de handicap ;
  • pensez « différenciation » et « évaluation » ! Aucun enseignement ne se fait sans évaluation.

Une méconnaissance des programmes a été relevée dans nombre de jurys dans les concours précédents. Il ne s’agit pas de tout connaître par cœur (c’est une tâche impossible), mais de « bien » les connaître.

Voici quelques définitions de la terminologie utilisée pour construire les séquences pédagogiques.

  • Séquence : ensemble continu ou discontinu de séances articulées entre elles dans le temps et organisées autour d’une ou plusieurs activités en vue d’atteindre les objectifs fixés par les programmes d’enseignement (terminologie de l’éducation, BOEN n° 35, 17 septembre 1992).
  • Séance : Chaque séance doit avoir des objectifs clairs et peu nombreux. Ils sont à atteindre au travers de compétences à apprécier, de capacités à faire acquérir et d’attitudes à inciter à avoir lors du déroulé de celle-ci.
  • Objectifs : L’objectif décrit ce que l’élève sera capable de faire à la fin de la période de formation. Il doit être formulé à l’aide d’un verbe d’action. Formuler un objectif permet de centrer l’apprentissage sur l’apprenant.
  • Compétence : La compétence peut donc se décliner en un ensemble de connaissances, de capacités et d’attitudes appropriées à une situation donnée mise en œuvre dans un domaine spécifique.
  • Situations d’apprentissage : Elles sont choisies (après détermination des objectifs) en cohérence avec le niveau de classe et la finalité, en adéquation avec le temps dont on dispose.

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Présentation de l'épreuve et conseils

Cette épreuve vise à évaluer les compétences didactiques et pédagogiques du candidat dans un domaine d’enseignement relevant des missions ou des programmes de l’école élémentaire ou de l’école maternelle.

« L’épreuve a pour objectif d’apprécier la capacité du candidat à proposer une démarche d’apprentissage progressive et cohérente. 
Le candidat a le choix, au début de l’épreuve, entre trois sujets portant respectivement sur l’un des domaines suivants :

  • sciences et technologie ;
  • histoire, géographie, enseignement moral et civique ;
  • arts.

Le candidat dispose d’un dossier comportant notamment des travaux issus de la recherche et des documents pédagogiques. Le candidat est amené à montrer, dans le domaine choisi, une maîtrise disciplinaire en lien avec les contenus à enseigner et à appliquer cette maîtrise à la construction ou à l’analyse de démarches d’apprentissage. (Durée : trois heures ; coefficient 1.)

  1. Sciences et technologie : L’épreuve consiste en la conception et/ou l’analyse d’une séquence ou séance d’enseignement à l’école primaire (cycles 1 à 3), y compris dans sa dimension expérimentale. Elle peut comporter des questions visant à la vérification des connaissances disciplinaires du candidat.
     L’épreuve est notée sur 20. Une note globale égale ou inférieure à 5 est éliminatoire.
  2. Histoire, géographie, enseignement moral et civique : Au titre d’une session, la commission nationale compétente mentionnée à l’article 11 détermine deux composantes parmi les trois enseignements suivants : histoire, géographie, enseignement moral et civique.
    L’épreuve consiste en la conception et/ou l’analyse d’une séquence ou séance d’enseignement à l’école primaire (cycle 1 à 3). Elle peut comporter des questions visant à la vérification des connaissances disciplinaires du candidat.
    L’épreuve est notée sur 20. Une note globale égale ou inférieure à 5 est éliminatoire.
  3. Arts : Au titre d’une session, la commission nationale compétente mentionnée à l’article 11 détermine deux composantes parmi les trois enseignements suivants : éducation musicale, arts plastiques, histoire des arts.
    L’épreuve consiste en la conception et/ou l’analyse d’une séquence ou séance d’enseignement à l’école primaire (cycles 1 à 3). Elle peut comporter des questions visant à la vérification des connaissances disciplinaires du candidat.

L’épreuve est notée sur 20. Chaque composante est notée sur 10 points. Une note globale égale ou inférieure à 5 est éliminatoire » (JO du 29/01/2021).

Pour les domaines 2 et 3 de l’épreuve, choisissez une matière où vous excellez (discipline de la licence), ou une discipline que vous appréciez particulièrement, pour laquelle vous avez une réelle curiosité, ou à défaut celle dans laquelle vous vous sentez le moins mal à l’aise.


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