Tes fiches de Sport 🏅

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Fosbury

Sens

Le fosbury-flop ou « rouleau dorsal » désigne une technique de saut en hauteur pour franchir une barre horizontale. Cette technique a longtemps cohabité avec celle du rouleau ventral, avant d’apparaître comme bien plus efficace. Elle est aujourd’hui la seule utilisée par les athlètes en compétition.

Provenance de l’expression

Cette technique de saut tient son nom de Richard Douglas Fosbury, dit Dick Fosbury, athlète américain né en 1947 à Portland, célèbre pour avoir rendu populaire et perfectionné la technique du saut en rouleau dorsal grâce à laquelle il remporte, en 1968, à Mexico, un titre olympique après avoir franchi les 2,24 mètres, réalisant ainsi un nouveau record olympique et national.

Histoire

Il semblerait néanmoins que la vraie paternité du fosbury-flop soit à attribuer à Bruce Quande qui a sauté pour la première fois, de cette manière, en 1963 dans une compétition scolaire du Montana. Toutefois, Fosbury étant le premier à avoir utilisé la technique en compétition internationale et à avoir remporté avec un titre olympique, c’est lui qui lui a donné son nom.

En 1963, Dick Fosbury utilise et développe cette technique sans le savoir au cours de compétitions scolaires pour commencer… En effet, à la faveur de sa grande taille (1,93 m), il commence à pratiquer, comme simple passe-temps tout d’abord, le saut en hauteur dès l’âge de 10 ans avec la seule méthode connue à l’époque, celle du rouleau ventral. Toutefois, alors qu’il plafonne à 1,80 m, il continue à s’entraîner et découvre bientôt qu’en se retournant et en balançant ses épaules vers l’arrière, son bassin monte plus haut qu’avec les autres méthodes, lui faisant ainsi passer la barre plus facilement.

Grâce à lui, le record de saut en hauteur passe de 2,28 à 2,45 m et marque une étape décisive dans l’univers du saut. De nos jours, la technique du fosbury-flop est la seule à être pratiquée, celle du rouleau ventral ayant totalement disparu.

Pour aller plus loin…

La technique du fosbury consiste en une prise d’élan courbe permettant d’arriver parallèle à la barre : le sauteur prend son impulsion à partir du pied le plus éloigné de la barre tout en élevant la jambe libre, la rotation se fait alors naturellement et l’athlète se retrouve dos à la barre. Il enroule ensuite la barre et retombe sur les épaules. Cette méthode n’a été adoptée que progressivement par les athlètes, notamment car les entraîneurs n’ont pas accepté immédiatement de changer leur technique de manière radicale. Ce sont tout d’abord les athlètes féminines qui l’ont pratiquée, au début des années 1970, notamment Debbie Brill qui remporte les Jeux du Commonwealth à Édimbourg en 1970, grâce à ce saut qui fut appelé le Brill Bend.

 

Info bonus : Le single intitulé Broken Arrows du DJ suédois Avicii, décédé en avril 2018, rend hommage aux efforts réalisés par Dick Fosbury pour parvenir à être sélectionné, puis pour remporter son titre aux Jeux olympiques de Mexico en 1968. En effet, le clip vidéo accompagnant le titre, sorti en septembre 2015, se situe en Californie en 1967 et s’inspire assez librement de la vie de Fosbury.

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Les Jeux paralympiques

Que sont les Jeux paralympiques ?

Il s’agit d’un événement sportif international qui rassemble des athlètes atteints d’un handicap physique, visuel ou mental. Comme les Jeux olympiques, ils ont lieu tous les 4 ans et se composent de 2 sessions : les Jeux d’hiver et les Jeux d’été.


Étymologie du mot

Le mot « paralympique » est à l’origine un néologisme résultant de la contraction des termes « paraplégique » et « olympique » même si, aujourd’hui, on le définit comme l’addition du grec « para » qui signifie « à côté de » et de la terminaison « lympique » qui fait référence aux Jeux olympiques.

Un peu d’histoire

En 1948, Sir Ludwig Guttmann, un médecin anglais, propose d’organiser les premiers « Jeux mondiaux des chaises roulantes et des amputés ». L’objectif était de réhabiliter des victimes de la Seconde Guerre mondiale.

En 1960, la 9e session de ces Jeux a lieu juste après les Jeux olympiques de Rome, on estime donc qu’il s’agit des premiers Jeux paralympiques de l’Histoire. Il faudra cependant attendre 1976 pour que les premiers Jeux paralympiques d’hiver voient le jour.

Depuis 1988, l’organisation que nous connaissons actuellement est mise en place : les Jeux olympiques précèdent les Jeux paralympiques et les deux événements se tiennent dans la même ville.

Et la France ?

Quelques informations sur la France et les Jeux paralympiques :

  • La France n’a pour le moment accueilli qu’une seule fois les Jeux paralympiques d’hiver à Albertville en 1992. En 2024, ce sont les Jeux d’été qui auront lieu dans l’hexagone.
  • C’est à New York, en 1984, que les athlètes paralympiques ont obtenu le plus de médailles (186).
  • L’athlète française la plus médaillée aux Jeux paralympiques est la nageuse Béatrice Hess (20 médailles d’or).
  • Cette année, aux Jeux de Tokyo 2021, ce sont 54 médailles qui ont été gagnées.

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Le dopage

Sens : le dopage désigne le fait d’utiliser des méthodes et substances interdites afin d’augmenter les capacités mentales ou physiques d’un sportif. Les principales substances utilisées pour le dopage sont : les cannabinoïdes, les agents anabolisants, les stimulants, les diurétiques, les opiacés, les modulateurs hormonaux…
Le dépistage, qui peut concerner tous les sportifs, licenciés ou non, en compétition ou hors compétition, consiste en un prélèvement urinaire, et éventuellement un prélèvement sanguin. L’Agence mondiale antidopage (AMA) met à disposition une liste des substances et méthodes interdites, tenue à jour annuellement.

Pourquoi les sportifs se dopent-ils ?

Le dopage s’est développé au fur et à mesure que les disciplines sportives se professionnalisaient. En Europe, trois disciplines sont particulièrement exposées : le football, le tennis et le cyclisme.
Pour le sportif de haut niveau, la tentation de recourir au dopage s'explique par différentes raisons :

  • augmenter l’oxygénation des muscles et la puissance musculaire afin d’obtenir de meilleures performances ;
  • diminuer la sensation de fatigue ;
  • lutter contre le stress et la pression induite par les compétitions, notamment dans le sport de haut niveau ;
  • masquer la prise de médicaments, par exemple en diluant les urines au moyen de diurétiques…


Toutefois, les sportifs recourant au dopage courent de réels dangers qui peuvent aller jusqu’à la mort. Les principaux risques encourus sont les suivants :

  • associations médicamenteuses dangereuses,
  • pharmacodépendance à certaines substances (caféine, amphétamines, cocaïne…),
  • troubles psychologiques et comportementaux induits notamment par les stéroïdes anabolisants.


Généralement, les sportifs de niveau régional ou national sont davantage exposés à ce type de risques car ils sont moins bien suivis médicalement que les sportifs de niveau international, et n’ont pas toujours les moyens d’acheter des produits de bonne qualité.

Le rôle du médecin du sport est primordial pour assurer un bon encadrement des sportifs et éviter tout dérapage, en proposant, par exemple, des conseils pour mettre en place une meilleure hygiène de vie, compatible avec l’entraînement (sur le plan alimentaire, psychologique…).

En effet, le dopage peut avoir de lourdes conséquences sur la santé et la vie des sportifs dopés. Ainsi, des cyclistes, ayant consommé de l’EPO, ont témoigné sur le fait que leurs soigneurs les réveillaient en pleine nuit afin de leur faire faire de l’exercice et d’éviter un éventuel arrêt cardiaque qui aurait pu être causé par un effet secondaire du produit.

Comment contrôler ?

Les tests réalisés sur les sportifs ne sont pas toujours d’une grande efficacité pour diverses raisons :

  • les athlètes connaissent les seuils autorisés et savent quand arrêter le traitement pour que celui-ci ne soit pas décelé au cours du test ;
  • de manière générale, les contrôles sont insuffisants et gagneraient à être pratiqués sans prévenir les sportifs au préalable ;
  • de nouveaux produits et méthodes de dopage sont régulièrement inventés sans que ceux qui sont chargés de les découvrir puissent suivre le rythme…


Par ailleurs, les tests anti-dopage ont leurs limites, notamment face à des produits comme l’EPO et l’hormone de croissance qui sont des substances naturellement présentes dans l’organisme. De ce fait, l’origine endogène et exogène de ces produits est particulièrement difficile à établir.

En France, depuis 2006, c’est l’Agence française de lutte contre le dopage qui est chargée des contrôles et, depuis 2012, l’article 445-1-1 du Code pénal punit le dopage de 5 ans d’emprisonnement.

Quelques affaires retentissantes…

En janvier 2008, pour la première fois, un tribunal américain condamne une sportive, Marion Jones, à 6 mois de prison ferme, moins pour son dopage que pour son parjure au cours d’une enquête. L’athlète américaine obtient de nombreux titres en sprint, toutefois ses victoires sont invalidées après la découverte de son dopage aux stéroïdes. Elle perd alors ses 5 médailles olympiques remportées aux JO de Sydney et ses 2 titres remportés aux championnats du monde d’athlétisme.

Le cyclisme est l’un des sports les plus exposés au dopage, comme ce fut le cas notamment dans les années 1990 et 2000 où émergent de nombreux scandales. Même si le nombre de cas semble avoir nettement diminué depuis, cette discipline reste parmi les sports où les contrôles sont les plus fréquents.
En 1998, l’affaire Festina, du nom de l’équipe dont le leader est le cycliste français Richard Virenque, provoque un séisme médiatique et révèle au grand public les pratiques de dopage quasi généralisées au sein d’une équipe, jetant le discrédit sur le Tour de France. Cette affaire dévoile également le rôle prépondérant des médecins dans la mise en place de ces pratiques dans les équipes professionnelles. Suite à ce scandale, est créée, un an plus tard, l’Agence mondiale antidopage.
Au début des années 2000, l’affaire Armstrong vient de nouveau jeter une ombre sur le Tour de France. Le cycliste américain, qui remporte sept victoires consécutives de 1999 à 2005, est accusé de dopage après que le journal L’Équipe a publié certains résultats de prélèvements montrant la présence d’EPO dans les urines du coureur. Lance Armstrong est alors déchu de ses sept victoires. Cette affaire permet également de pointer la responsabilité des plus hautes instances dans la dissimulation des pratiques de dopage.

Info bonus :
Le dopage semble se pratiquer depuis l’existence des compétitions sportives. En effet, dès l’Antiquité, durant les Jeux olympiques, l’alcool était interdit aux sportifs et un juge, placé à l’entrée des stades, était chargé de renifler l’haleine des compétiteurs…

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Les grandes ascensions

Les prémices de l’alpinisme se situent en 1492, lorsque le Roi de France Charles VII invite « à faire essayer si l’on pouvait monter sur cette montagne que l’on disait inaccessible… ». Une équipe d’alpinistes emmenée par Antoine de Ville va alors réussir l’ascension du Mont Aiguille (2087 m), véritable exploit pour l’époque… Par la suite, c’est la science qui va faire avancer l’idée de gravir les montagnes et donner un réel élan à l’exploration des sommets.

Naissance de l’alpinisme

Le 8 août 1786, le médecin Michel Paccard et son guide Jacques Balmat, deux savoyards originaires de Chamonix, réussissent la première ascension du Mont Blanc (4810 m), comme en attestent les valeurs du baromètre et du thermomètre qui sont enregistrées.

L’âge d’or de l’alpinisme (1854-1865)

L’alpinisme connaît un véritable essor au XIXe siècle sous l’impulsion de grimpeurs de nationalité britannique comme Edward Whymper, Albert Mummery, Frederick Gardiner, généralement accompagnés dans leurs ascensions par des guides français, italiens ou suisses. Ainsi, l’alpiniste et illustrateur britannique, Edward Whymper (1840-1911) parvient à gravir la barre des Écrins (1864) dans le massif des Écrins, l’aiguille Verte (1865) dans le massif du Mont-Blanc et le Cervin dans les Alpes valaisannes. Cette dernière expédition est néanmoins ternie par un tragique accident au cours duquel périssent 4 personnes.

Le 16 août 1877, Emmanuel Boileau de Castelnau et ses guides Pierre Gaspard et fils réalisent la première ascension de la Meije. Tous les grands sommets des Alpes ont alors été conquis et c’est le début de l’alpinisme sportif, avec l’émergence, au cours du XXe siècle, de l’alpinisme hivernal.

En 1900, durant les Jeux olympiques, est décerné pour la première fois un Grand Prix olympique d’alpinisme.

La conquête des plus hauts sommets

Les alpinistes, toujours en quête de défis, se lancent à la conquête des sommets de 8000 mètres dans l’Himalaya. Les grands sommets himalayens seront conquis au cours des années 1950 et au début des années 1960.

Ainsi, le 3 juin 1950, l’alpiniste français Maurice Herzog (1919-2012) est le premier à gravir, avec Louis Lachenal, le sommet de l’Annapurna, premier 8000. Au cours de cette expédition, dont le succès est largement relayé par la presse française, Maurice Herzog perd ses doigts et orteils gelés.

Le 29 mai 1953, l’explorateur néo-zélandais, Sir Edmund Hillary (1919-2008) et le Sherpa Tensing Norgay sont les premiers à gravir le sommet de l’Everest à plus de 8000 m. En 1975, la japonaise Junko Tabei sera la première femme à gravir ce sommet.

Toujours plus haut

Sans cesse en quête de défis plus périlleux, les alpinistes se mettent à tenter des ascensions hivernales et en solitaire. Le 22 août 1955, Walter Bonatti, alpiniste, guide de haute montagne, journaliste et photographe italien (1930-2011), parvient au sommet du pilier sud-ouest des Drus en solitaire, puis le 22 février 1965, il gravit la face nord du Cervin en plein hiver et toujours seul.

Le 16 octobre 1986, l’alpiniste italien Reinhlod Messner atteint le sommet du Lhoste et devient le premier homme à avoir gravi les quatorze sommets de plus de 8000 m. Il est considéré comme l’un des meilleurs alpinistes du XXe siècle.

Alpinisme sportif et records de vitesse

À partir des années 2000, l’alpinisme se caractérise par des performances physiques d’un nouveau genre : ascension de vitesse, enchaînement d’étapes en une journée… L’espagnol Killian Jornet, plusieurs fois médaillé aux championnats du monde de ski-alpinisme, est l’auteur de plusieurs records d’ascension comme le Mont-Blanc (1809 m), le Denali (6190 m) ou le Cervin (4478 m). Le 11 juillet 2013, il bat le record de l’ascension à pied du Mont-Blanc en réalisant l’aller-retour entre l’église de Chamonix et le sommet en moins de 5 heures.

Info bonus :
En réponse à un journaliste du New York Times qui lui demandait pourquoi il voulait tant gravir l’Everest, l’alpiniste britannique Georges Mallory (1886-1924) répondit : « Parce qu’il est là ! » (Because it’s there!), des mots restés parmi les plus célèbres dans le domaine de l’alpinisme. Il meurt au cours d’une expédition sur l’Everest, en 1924, alors qu’il tente d’atteindre le sommet par la voie passant par le col Nord.

 

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12 juillet 1998 : une victoire des Bleus historique

La Coupe du monde de football 1998
Il s’agit de la seizième édition de la Coupe du monde de football qui se déroule en France, entre le 10 juin et le 12 juillet 1998. Pour la seconde fois, l’hexagone est l’organisatrice d’une Coupe du monde depuis celle de 1938.
 
32 équipes se sont affrontées, réparties au début de la compétition en 8 groupes désignés par des lettres allant de A à H. La France fait partie du groupe C avec le Danemark, l’Afrique du Sud et l’Arabie Saoudite. Après avoir passé cette première phase de sélection, la France affronte le Paraguay, puis l’Italie et enfin la Croatie en demi-finale.
 
Présentation de l’équipe de France
L’équipe de France est menée par Aimé Jacquet (1941-) son sélectionneur depuis 1993. Toutefois, le public manifeste une certaine défiance à son égard lorsque Jacquet présente, en mai 1998, une première liste de 28 joueurs pour la Coupe du monde alors que seuls 22 d’entre eux pouvaient y participer. Il sera, à ce moment-là, fortement critiqué par la presse.
 
De grands noms du football français font partie de cette sélection comme le gardien de but Fabien Barthez, les défenseurs Bixente Lizarazu, Laurent Blanc (entraîneur du PSG entre 2013 et 2016), les milieux de terrain Didier Deschamps (actuel sélectionneur de l’équipe de France) et Zinédine Zidane, ou encore l’attaquant Thierry Henry.

 
La finale du 12 juillet 1998
Lors de la finale, la France affronte le Brésil du sélectionneur Mario Zagallo et remporte le match 3-0. Deux buts sont marqués par Zinédine Zidane à la 27e et à la 46e minute. Le troisième but est marqué par Emmanuel Petit à la 93e minute.
Ce score devient historique car il s’agit du plus grand écart jamais réalisé lors d’une Coupe du monde.
 
Il faut savoir que le but marqué par Emmanuel Petit est le 1 000e but de l’équipe de France.
 
L’après match
Le match, qui s’achève à 22h54, est suivi de la remise de la coupe du monde des mains de Jacques Chirac, alors président de la France, au capitaine Didier Deschamps. Ce soir-là, une foule en liesse envahit les Champs-Élysées et les visages des joueurs sont projetés sur l’Arc de Triomphe. L’équipe de France arrive à Clairefontaine (leur centre d’entraînement) à 3 heures du matin où près de 10 000 supporters les attendent.
 
Le 13 juillet 1998, les joueurs remontent les Champs-Élysées devant près de 500 000 personnes et ils sont décorés de la légion d’honneur par le président au cours de cette même année.

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Le Grand Chelem

De l’anglais slam, un « chelem » est un terme utilisé en sport, ou dans le contexte du jeu, pour désigner la victoire d’un joueur dans toutes les manches d’une partie. Au tennis, on appelle le « Grand Chelem » (Grand Slam) l’ensemble des quatre tournois les plus importants du circuit international.

Appellation

L’histoire du Grand Chelem commence vers la fin des années 1920 lorsque le tournoi de Roland-Garros à Paris est ouvert aux participants de tous les pays.

On doit l’appellation « Grand Slam » à une journaliste américaine qui, en 1938, l’emploie pour désigner les victoires du joueur américain Donald Budge la même année dans les quatre tournois majeurs. C’est le premier dans l’histoire du tennis à avoir accompli cet exploit.

Depuis, on utilise surtout cette expression pour désigner l’ensemble des quatre grands tournois, et même la Fédération Internationale de Tennis (ITF) l’a adoptée et officiellement reconnue.

Les tournois du Grand Chelem

Les tournois du Grand Chelem en tennis sont considérés comme les plus compliqués à remporter, notamment à cause du grand nombre de participants. Ils sont aussi plus longs : les matches s’étalent sur deux semaines, sans compter la phase des qualifications. 

Les quatre tournois du Grand Chelem sont :

  • En janvier : L’Open d’Australie à Melbourne. Surface : synthétique, dur.

    C’est le premier grand tournoi de l’année dans le circuit tennistique. Créé en 1905, il a eu lieu plus d’une centaine de fois depuis son ouverture. Les joueurs les plus titrés sont Novak Djokovic (serbe) chez les hommes avec 8 victoires dont 3 consécutives et Margaret Court (australienne) chez les femmes avec 11 victoires dont 7 consécutives. C’est par ailleurs le record de titres dans un même tournoi de Grand Chelem pour une joueuse.

  • En mai-juin : Les internationaux de France ou « French Open » (Roland-Garros) à Paris. Surface : terre battue.

    Tenant son nom d’un aviateur, le tournoi de Roland-Garros est créé en 1925. Rafael Nadal (espagnol) est le joueur le plus titré du tournoi avec 13 victoires, ce qui lui vaut le surnom de « roi de la terre battue ». Il n’a jamais perdu une seule finale à Roland-Garros. Chez les femmes, c’est Chris Evert (américaine) qui détient le plus de victoires avec 7 titres.

    Yannick Noah est le dernier joueur français à avoir remporté la victoire à Roland-Garros, et par ailleurs, en Grand Chelem. C’était en 1983.

  • En juillet : Le tournoi de Wimbledon ou les « Championships » à Londres. Surface : gazon.

    La première édition de Wimbledon a lieu en 1877, ce qui en fait le plus ancien des quatre. Ce tournoi est notamment célèbre pour ses traditions, comme le fait que les joueurs ne portent que des tenues blanches, ou encore manger des fraises à la crème en regardant les matches...

    Le tournoi de Wimbledon a notamment accueilli le plus long match de l’histoire du tennis. Il s’agit de la rencontre entre Nicolas Mahut (français) et John Isner (américain) en 2010. Le match a duré 11h05 et détient aussi le record du plus long set en temps, le plus grand nombre de jeux dans un set et dans un match, le plus grand nombre de points et le plus grand nombre d’aces.

    C’est la tchèque-américaine Martina Navrátilová qui a remporté le plus de victoires à Wimbledon avec 9 titres. Chez les hommes, Roger Federer (suisse) est le joueur le plus titré (8 victoires à ce jour).

  • En septembre : L’U.S. Open à New York. Surface : dur (extérieur).

    Créé en 1881, l’U.S. Open est le dernier grand tournoi de l’année en tennis.

    Molla Bjurstedt (norvégienne) en est la joueuse la plus titrée avec 8 victoires et William Larned, Richard Sears et Bill Tilden (tous les trois américains) détiennent le plus de titres à l’U.S. Open avec 7 victoires.

Exploits en Grand Chelem

→ Le Grand Chelem calendaire
On considère qu’un joueur a effectué le Grand Chelem lorsqu’il a remporté les quatre grands tournois la même année. Chez les hommes, en simple, le dernier à l’avoir effectué est l’américain Rod Laver, à deux reprises (en 1962 et en 1969). Chez les femmes, Maureen Connolly (américaine) en 1953, Margaret Court en 1970, et Steffi Graf (allemande) en 1988, ont également accompli cet exploit.

→ Le « Petit Chelem »
C’est le fait qu’un joueur ait gagné trois des quatre tournois la même année.

→ Le Grand Chelem de carrière
Lorsqu’un joueur est sorti victorieux des quatre tournois au cours de sa carrière. Rafael Nadal est le plus jeune joueur à avoir réalisé cette performance.

Le Grand Chelem sur deux ans
Il s’agit du fait qu’un joueur ait remporté les quatre tournois consécutivement, mais sur deux années. C’est le cas de Novak Djokovic en 2015-2016. Serena Williams a également remporté les quatre titres consécutifs sur deux ans, à deux reprises.

→ Le « Super Chelem »
Lorsqu’un joueur gagne les quatre grands tournois la même année ainsi que le tournoi de fin de saison (ATP pour les hommes et WTA pour les femmes).

→ Le « Grand Chelem doré »
Il correspond à quatre victoires en Grand Chelem ainsi qu’une médaille d’or aux Jeux olympiques la même année. Steffi Graf est l’unique joueuse à l’avoir accompli, en 1988.

→ Le « Boxed Set Slam »
Il désigne le fait d’avoir gagné, au cours de sa carrière, les quatre tournois du Grand Chelem, dans plusieurs catégories. Aucun homme n’a jamais accompli cet exploit. Cependant, les joueuses Margaret Court, Martina Navrátilová et Doris Hart (américaine) ont toutes les trois remporté, au moins une fois, les quatre tournois du Grand Chelem, à la fois en simple, en double dames et en double mixte.

L’info bonus

À ce jour, les joueurs avec le plus de titres en Grand Chelem sont : 

  • Chez les hommes : Roger Federer et Rafael Nadal (20 titres chacun).
  • Chez les femmes : Margaret Court avec 24 titres (Serena WiIliams en a 23, et Steffi Graf, 22).

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Suzanne Lenglen

Qui est-elle ?
Suzanne Lenglen est une joueuse de tennis française née en 1899 et décédée en 1938. Au cours de sa carrière, les journalistes la surnomment : « la Divine », illustrant l’engouement du public et des médias pour cette joueuse qui fut considérée comme la première star internationale féminine de ce sport.

Premiers succès 
Elle débute le tennis en 1911 sur le court familial et son aisance conduit son père à devenir son entraîneur. Elle rencontre alors, dès 1912, ses premiers véritables succès en remportant divers championnats comme ceux de Lille, de Wimereux et du Touquet.

En 1914, elle atteint la finale du championnat de France, mais est battue par Marguerite Broquedis (connue pour être la première Française championne olympique, toutes disciplines confondues). Toutefois, elle se révèle au grand public trois semaines plus tard après avoir été sacrée championne du monde sur terre battue.

1919-1926 : une série de victoires
Entre 1919 et 1926, elle sort victorieuse de nombreuses rencontres puisqu’elle gagne à six reprises le tournoi de Wimbledon, quatre fois les championnats de France et quatre fois le championnat du monde sur terre battue.

Au total, elle remporte 241 tournois au cours de sa carrière et décroche également trois médailles olympiques. Entre 1921 et 1926, elle en vient même à cumuler 171 victoires consécutives.

Entrée dans le tennis professionnel
En 1926, Suzanne Lenglen souhaite devenir professionnelle, notamment pour assurer financièrement sa carrière. Sa volonté de quitter le tennis amateur est liée au scandale de Wimbledon en 1926. En effet, suite à un changement tardif de programmation, elle refuse de jouer deux matchs consécutifs et ne se présente pas sur le court de son premier match, alors même que la reine est présente. La joueuse finit par s’excuser, mais le public anglais, déçu par son comportement, sera glacial durant son match.

Son passage dans le tennis professionnel est de courte durée puisqu’elle annonce la fin de sa carrière en 1928. Elle décède dix ans plus tard d’une leucémie.

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Finale du Super Bowl

Infos-clés

  • Le Super Bowl est le nom donné à la finale du championnat de la ligue américaine de football ;
  • En plus d’être un événement sportif, il est aussi connu pour son spectacle de la mi-temps réunissant chaque année les plus grands artistes ;
  • L’équipe gagnante reçoit un trophée appelé « Trophée Vince-Lombardi », en hommage au joueur qui avait gagné les deux premiers matchs du Super Bowl.

Dates-clés 

  • 1967 : création du Super Bowl sous le nom NFL-AFL World Championship Game ;
  • 1970 : le championnat prend le nom de Super Bowl ;
  • 1996 : le trophée est remis sur le terrain alors qu’auparavant il était donné dans les vestiaires.

Chiffres-clés

  • 200 : nombre de pays où est retransmise la finale du Super Bowl ;
  • 100 millions environ : nombre de spectateurs chaque année ;
  • 8 000 dollars : prix moyen d’un billet de Super Bowl ;
  • 70 000 : spectateurs présents dans le stade en 2022.

Aller plus loin : 

  • Le 13 février 2022, les Rams de Los Angeles se sont imposés face aux Bengals de Cincinnati ;
  • Cette année, de grands noms du rap se sont relayés sur scène pour assurer le show : Snoop Dog, Dr Dre, Eminem, Mary J. Blige, 50 Cent et Kendrick Lamar.

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1968 : le poing levé de Tommie Smith et John Carlos

Contexte général

En 1964, la ségrégation est officiellement abolie par le Civil Rights Act mais elle reste présente dans les mentalités, ce qui se manifeste par des actes racistes à l’encontre de la communauté noire. 

Quelques mois avant les Jeux olympiques de 1968, Martin Luther King, un militant afro-américain, est assassiné, conduisant à de nouvelles vagues de violences et d’émeutes dans le pays.

Les Jeux olympiques de 1968

Aux Jeux olympiques de Mexico, les deux athlètes Tommie Smith et John Carlos remportent respectivement la médaille d’or et celle de bronze lors de la course du 200 mètres. Alors qu'ils montent sur le podium pour recevoir leur médaille, ils lèvent chacun un poing ganté de noir jusqu'à la fin de l'hymne national. La troisième personne sur le podium est un sportif blanc, Peter Norman qui, à l'instar de Smith et Carlos, porte un badge de l'Olympic Project for Human Rights contre la ségrégation raciale. 

L’impact de ce geste

Le geste est photographié par John Dominis (un photojournaliste américain travaillant pour le magazine Life), mais ce qui n’apparaît pas sur l’image est l’agitation qu’il engendre. Le public rejette cet acte et la carrière des deux sportifs va être fortement impactée : en peu de temps, les athlètes passent du statut de stars à celui de parias et se retrouvent radiés à vie des compétitions. Trouver un emploi en dehors du monde du sport leur est même impossible.

Peter Norman est moins sanctionné que les deux autres, mais il est privé des Jeux olympiques de 1972 et perd, par la suite, son emploi de professeur pour des raisons restées floues.

Un geste en faveur du Black Power ? 

Le terme Black Power apparaît dans les années 1960 aux États-Unis pour désigner divers mouvements de lutte contre la ségrégation raciale. Cependant, dans son autobiographie, Smith affirme que ce geste était un « salut pour les droits de l'homme » et non pas seulement pour la cause noire.

Vers une reconnaissance ?

Il faudra attendre les années 1990 pour que les trois hommes soient reconnus comme des héros aux yeux d’une partie de l’opinion publique. En 2016, Smith et Carlos sont même reçus à la Maison Blanche par le président Barack Obama.

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Les Experts

Les débuts

L’appellation « Experts » correspond à l’équipe de France masculine de handball telle qu’elle était constituée de 2008 à 2017, du fait de sa forte domination pendant cette période. En handball, ce n’est pas la première fois que les joueurs ont un surnom d’équipe : la France a connu les « Bronzés » en 1992, les « Barjots » de 1993 à 1996, et les « Costauds » de 2001 à 2008.

Le début de la période « Experts » en handball masculin commence en 2008, au moment des Jeux olympiques de Pékin en Chine. L’équipe connaît déjà un succès au niveau national et la Fédération française de handball souhaite continuer la tradition des surnoms. Ainsi, pour contribuer à la bonne image de l’équipe, la FFHB choisit ce nom, en référence à la série télévisée américaine populaire, mais surtout pour souligner la rigueur, le travail et la réussite de cette équipe.

Exploits et réussite

Cette équipe est restée plus ou moins la même pendant ces neuf ans. Parmi les joueurs « Experts », on peut citer, entre autres, Thierry Omeyer, Nikola Karabatic, Daniel Narcisse, Jérôme Fernandez (le meilleur marqueur de l’histoire de l’équipe de France avec 1 463 buts), Luc Abalo, Didier Dinart et Michaël Guigou (aujourd’hui capitaine), sans compter l’entraîneur, Claude Onesta. Parmi eux, un bon nombre ont été nommés meilleurs joueurs des championnats auxquels l’équipe a participé.

Leur surnom s’est justifié au fil du temps. Ensemble, ils étaient invincibles et n’ont cessé de remporter des trophées. Les « Experts » ont notamment été :

  • doubles champions olympiques, en 2008 à Pékin et en 2012, à Londres (seule l’URSS en 1988 et 1992 avait déjà réussi cet exploit) ;
  • doubles champions d’Europe (en 2010 et en 2014) ;
  • quadruples champions du Monde (en 2009, 2011, 2015 et 2017).

Parmi les six fois où la France a été championne du monde en handball, quatre sont dues à la sélection des « Experts ». Ils ont ainsi gagné tous les trophées possibles en handball, et ce, plusieurs fois. En 2008, l’équipe est devenue la quatrième équipe française à être sacrée championne olympique, après l’équipe de rugby à XV en 1900, l’équipe de water-polo en 1924 et l’équipe de football en 1984.

Un nouveau départ compliqué

Invaincus en compétitions internationales pendant cette période, l’équipe de France masculine de handball prend, par la suite, un nouveau tournant. La fin de la génération « Experts » est marquée par la retraite internationale, en 2017, de Thierry Omeyer et de Daniel Narcisse.

Depuis, le succès n’est plus le même et les victoires se font plus rares. Ainsi, le surnom a peu à peu été délaissé. Éliminée de l’Euro 2020 après seulement deux matchs dans la compétition, l’équipe de France masculine de handball tente de se relever. Le 31 janvier dernier, l’équipe est arrivée quatrième du Mondial.

Infos bonus

  • Les « Bronzés » ne doivent pas leur nom au film de Patrice Leconte de 1978, mais au fait que l’équipe ait donné à la France sa première médaille olympique : la médaille de bronze.
  • Les « Barjots » étaient surnommés ainsi du fait de leurs célébrations de victoire festives, notamment avec des coupes de cheveux particulières…
  • Les « Costauds » : après la retraite des « Barjots », l’entraîneur de l’équipe de France, Daniel Costantini, décrit son équipe de cette manière après qu’elle a été double championne du monde en 2001. Entre 2001 et 2008, ils ont remporté deux championnats d’Europe et trois championnats du monde.

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Diego Maradona

Surnommé « Le gamin en or » (El Pibe de Oro en espagnol), Diego Maradona était un joueur professionnel de football argentin. Portant le numéro 10, comme de nombreux grands joueurs de l’histoire du football, il était notamment connu en tant que milieu offensif.

Les débuts

Diego Maradona naît à Buenos Aires en Argentine le 30 octobre 1960, dans une famille qui connaît des difficultés financières. Il commence le football très jeune et, dès ses 12 ans, éprouve un désir fort de gagner la Coupe du monde. À 16 ans, il est le plus jeune joueur du championnat argentin, avec le club de Buenos Aires Argentinos Juniors dans lequel il évolue et reste pendant 5 ans. Il inscrit notamment plus de 100 buts, au cours des 160 matchs joués avec ce club.

En 1981, il remporte le championnat argentin avec son club Boca Juniors. Puis, il quitte l’Argentine pour venir jouer en Europe. Maradona signe au FC Barcelone où il est élu meilleur joueur du championnat, dès sa première saison en Espagne.

Le succès

Par la suite, Diego Maradona joue en Italie, au SSC Napoli. C’est à l’époque le transfert le plus cher du club. Il permet notamment à l’équipe de Naples de remporter le championnat pour la première fois de l'histoire du SSC Napoli. Le club est également titré en Coupe d'Italie grâce à un doublé de l'argentin en finale. Il est alors considéré comme un dieu.

Diego Maradona a 25 ans lors de la Coupe du monde au Mexique en 1986, époque où il est à son apogée. C’est notamment lors de ce championnat qu’il effectue ce qu’il appellera plus tard la « Main de Dieu », lors d’un match contre l’Angleterre en quart de finale. Maradona continue de marquer à chaque match de l’Argentine pendant la Coupe et permet à son équipe de se qualifier pour la finale. Le pays remporte la Coupe du monde face à l’Allemagne, c’est la seconde fois que le pays remporte ce trophée. Maradona devient ainsi une idole dans le monde entier. Il gagne, deux ans plus tard, la coupe de l’UEFA avec son club à Naples.

En 1990, lors de la Coupe du monde en Italie, pays dans lequel il évolue en club, il emmène l’Argentine en finale, contre l’Allemagne encore une fois. Mais c’est l’Allemagne qui remporte la Coupe cette année-là.

Fin de carrière

La gloire s’arrête ensuite pour Diego Maradona. En 1990, il est contrôlé positif à la cocaïne après un match. Il est suspendu pendant 15 mois et retourne en Argentine. On l’arrête ensuite pour détention de 500 grammes de cocaïne. Maradona est condamné à 14 mois de prison avec sursis.

Il retourne au football, en ligue 1 d’Espagne, au FC Séville, puis revient en Argentine. Il participe notamment à la Coupe du monde 1994 aux États-Unis, où il joue deux matchs avant de quitter le championnat car il se fait contrôler positif à un produit dopant.

Par la suite, Maradona tente une carrière d’entraîneur. Il est notamment le sélectionneur de l’Argentine lors de la Coupe du monde de 2010. En parallèle, il connaît des problèmes de santé à cause de ses addictions, tout en continuant de soutenir son pays, notamment lors des Coupes du monde et les Copa América.

Devenu une icône en Argentine et une légende dans le monde du football, il décède le 25 novembre 2020 à l’âge de 60 ans, des suites d’un arrêt cardiaque. Il reste aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football.

L’info bonus : « La main de Dieu »

Lors de la Coupe du monde de 1986, que l’Argentine a remportée, Diego Maradona marque un but contre l’Angleterre, aujourd'hui considéré comme l’un des buts les plus célèbres de l’histoire du football.

Maradona marque un but avec l’aide de sa main, ce qui permet à l’Argentine d’ouvrir le score contre l’Angleterre. À l’époque, les ralentis n’existent pas et l’arbitre dit n’avoir pas remarqué. Lorsque l’on demande à Maradona s’il a utilisé sa main, il nie et explique qu’il s’est servi de sa tête.

Dans ce même match, il marque 4 minutes plus tard un deuxième but, considéré aujourd’hui comme étant le but du siècle. Depuis le milieu de terrain, Maradona dribble la moitié de l’équipe adverse jusqu’au but. Le goal anglais ne parvient pas à arrêter la frappe. L’Argentine est ainsi qualifiée pour les demi-finales. 

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1891 : La naissance du basket-ball

Naissance du basket-ball
Décembre 1891, Massachussets : James Naismith (1861-1939), professeur d’éducation physique canadien à l’école de formation des YMCA de Springfield, est chargé de trouver une occupation d’intérieur pour entraîner des étudiants pendant la longue saison d’hivernage.  
S’inspirant d’un des jeux de son enfance, le Duck on a Rock, le canard sur la roche, il dispose, dans un gymnase, à chaque extrémité du terrain, deux paniers de pêches vides – mais pas encore percés ! - en hauteur, à 3 m du sol. Et organise une rencontre entre deux équipes de 9 joueurs.
Le match rencontre un vif succès mais se solde par quelques échauffourées qui pousseront Naismisth à édicter treize règles, dont celle de ne pas courir en tenant le ballon et de ne pas toucher ou bousculer l’adversaire. Le basket-ball est né !

Le premier match public a lieu quelques semaines plus tard le 11 mars 1892 entre professeurs et étudiants. Dès lors et très vite, ce sport se diffuse à travers le Nord des Etats-Unis, et bien au-delà, juqu’en Europe (la France inaugure sa première salle en 1893 à Paris) et à travers le monde.

Le sport évolue au fil des décennies : les équipes sont formées de 5 joueurs, le ballon de football du départ est remplacé par un ballon dédié, qui prendra, en 1950, sa fameuse couleur orange. Et, à la place des simples paniers de pêche de Naismith, des anneaux de métal auquel est fixé un filet sont accrochés à des panneaux de bois.

Ligues et JO
La première ligue de basket, la National Basket Ball League, est créée sur le sol américain dès la fin du XIXè siècle, en 1898, et regroupe six équipes. Dans les décennies qui suivent, d’autres ligues verront le jour. Mais il faudra attendre 1949 et la création de la NBA (National Basket Association) pour que le basket professionnel s’organise vraiment. 

Sur le plan amateur, ce sport collectif apparaît pour la première fois en démonstration aux JO de Saint-Louis en 1904, il est reconnu comme discipline olympique en 1930, et devient une épreuve officielle aux JO de Berlin en 1936. Parallèlement, en 1932, il se dote d’une Fédération internationale, la FIBA, qui organisera les premiers championnats du monde en 1950, pour les hommes, et trois ans plus tard pour les femmes.

Dans les années 1980, le basket connaît un succès grandissant, notamment via le championnat américain de la NBA qui voit s’affronter les équipes légendaires des Celtics de Boston, des Los Angeles Lakers, des Chicago Bulls, etc. En 1992, aux JO de Barcelone, l’équipe nationale américaine, la Dream Team, constituée des meilleurs joueurs de la NBA, notamment Magic Johnson, Michael Jordan, Larry Bird, embrase les foules.

Aujourd’hui, le basket-ball est le 2è sport collectif le plus pratiqué à travers le monde et ses joueurs - Bill Russel, LeBron James, Michael Jordan, Kobe Bryant, Shaquile O’Neal pour n’en citer que quelques-uns -  sont de véritables stars planétaires. 

Info bonus 
Quelques chiffres clefs en France : 
Plus de 680 000 licenciés – 2è sport collectif le plus pratiqué / 1er sport collectif féminin
Et dans le monde :
Plus de 100 millions de licenciés et plus de 450 millions de pratiquants occasionnels.

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Le marathon

Qu’est-ce que le marathon ?
Le marathon est une épreuve sportive de course à pied qui se déroule sur une distance de 42,195 kilomètres.
 
Origine du mot
Le nom de ce sport est tiré d’un fait historique, ou admis comme tel : le messager Philippidès aurait couru entre Marathon et Athènes pour annoncer la victoire des perses en -490. Il serait arrivé à bout de souffle et aurait perdu la vie après avoir délivré son message.
 
Cependant, cette version est contredite par celle donnée par l’historien grec Hérodote qui affirme que les Grecs auraient en réalité envoyé Philippidès chercher de l’aide à Sparte au moment du débarquement des Perses à Marathon. Le messager aurait alors, selon cette version, parcouru plus de 220 kilomètres.
 
Le premier marathon lors de Jeux olympiques
La distance parcourue lors d’un marathon serait donc à peu près équivalente à celle qui sépare Marathon d’Athènes. Le premier marathon réalisé lors de Jeux olympiques a lieu en 1896 et est remporté par un berger grec, Spyrídon Loúis, en 2h 58mn et 50s. La distance parcourue était alors de 40 km mais elle sera modifiée une première fois en 1908, lors des Jeux de Londres où elle sera fixée à 26 miles terres, soit la distance entre le château de Windsor et la White City Stadium, sur demande des héritiers de la famille royale qui souhaitaient voir le départ de la course. Cependant, le roi Édouard VII exige que la course se termine au pied de la loge royale où il se trouve, soit une distance de 26 miles et 385 verges, ce qui représente 42,195 km.
 
La distance varie une seconde fois lors des Jeux de Stockholm, en 1912 et une troisième fois durant ceux d’Anvers en 1920. Sa distance définitive ne sera fixée qu’en 1924 à 42, 195 km.
 
Les records du monde
Les records du monde de marathon sont actuellement détenus par deux Kényans, Eliud Kipchoge, pour les hommes, qui réalise sa performance avec un temps de 2h 1mn et 39s en 2018 et Brigid Kosgei chez les femmes, avec un temps de 2h 14mn 4s en octobre 2019.

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Hélène Boucher

Hélène Boucher, dite « Léno », est l’une des plus grandes aviatrices françaises, célèbre notamment pour avoir battu de nombreux records d’aviation.

Jeunesse et débuts de carrière

Hélène Boucher naît en 1908 à Paris. Elle hésite longtemps sur son avenir et est sur le point de se destiner à une carrière d’interprète lorsque, en 1930, un proche ami de son frère se tue en avion. Elle se lance alors dans l’aviation, et à 22 ans, effectue son baptême de l’air. L’année d’après, elle obtient le brevet de pilote de tourisme après avoir suivi des cours de pilotage.

Hélène Boucher devient, en 1932, la quatrième femme en France à décrocher le brevet de pilote professionnelle. Ne pouvant pas exercer le métier de pilote (à l’époque seulement les hommes sont engagés dans cette profession), elle effectue tout de même plusieurs vols en solo, dont des rallyes et des raids aériens dans le monde entier. Elle bat son premier record du monde le 2 août 1933. Il s’agit du record d’altitude (5 900 mètres) pour une aviatrice féminine, à bord d’un avion léger (deuxième catégorie).

Exploits et prouesses

Hélène Boucher se lance par la suite dans l’acrobatie aérienne, une activité consistant à faire voltiger son avion. Elle fait preuve de nombreuses prouesses dans ce domaine et son moniteur affirme d’ailleurs, à l’époque, qu’elle va devenir la meilleure du monde dans cette catégorie.

Lors des 12 heures d’Angers (un meeting aérien) en 1934, elle finit deuxième du classement et, par la même occasion, bat le record du monde des 1 000 km pour avions légers. Contrairement à ses adversaires, elle a piloté les douze heures d’affilée.

Par la suite, Léno bat le record de vitesse d’aviation toute catégorie sur 100 km. Elle décroche également la même année le record du monde féminin de vitesse en avion : 445 km/h, record qu’elle bat à trois reprises. Au total, elle aura remporté six records pour la France, en moins de quatre ans.

En parallèle à sa carrière d’aviatrice, Hélène Boucher, féministe, s’engage dans le militantisme et se bat notamment pour le droit de vote des femmes en France.

Fin de vie tragique

Hélène Boucher meurt à bord de son avion, lors d’un vol d’entraînement, le 30 novembre 1934. Pilotant un Caudron Rafale, elle se tue lors de la phase d’atterrissage, l’engin ayant perdu de la vitesse, entraînant son crash. Elle n’avait que 26 ans.

Sa carrière d’aviatrice, brève mais pleine de succès, n’aura duré que quatre ans. Suite à son décès, un hommage national lui est accordé : c’est la première femme en France à connaître une telle cérémonie. On lui décerne d’ailleurs, à titre posthume, la Légion d’honneur, avec, entre autres, les mentions : « Pilote aviatrice : 3 ans de pratique professionnelle. » et « A donné sa vie à la cause qu’elle avait vaillamment défendue. ».

L’info bonus

Citation de Hélène Boucher : « Voler est la seule chose qui me donne l’impression d’être vivante. ».

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Histoire des Jeux olympiques

Les premiers Jeux, institués en 776 av. JC, se déroulent dans la cité religieuse d’Olympie où se trouve un grand sanctuaire dédié au culte de Zeus et son épouse Héra, pour commémorer la victoire remportée à la course de char par Pélops sur Onomaos, roi de Pisa, dont il souhaitait épouser la fille. À partir de là, et jusqu’en 393 ap. JC, date de leur interdiction par l’empereur chrétien Théodose, les Jeux ont lieu tous les quatre ans. Comme tous les grands jeux panhélléniques, il s’agit avant tout d’une manifestation religieuse.

Les Jeux de l’Antiquité

Dans l’Antiquité, les Jeux se déroulent pendant cinq jours, en été, et réunissent quelque 40 000 personnes. Le premier jour est uniquement consacré aux manifestations religieuses (processions, prières, sacrifices) et les épreuves sportives commencent le deuxième jour avec : la course de chars, la course de chevaux et les différentes épreuves du pentathlon. Le troisième jour a lieu une grande procession, une hécatombe (sacrifice de 100 bœufs), puis un banquet dans la maison des magistrats. L’après-midi se tiennent les épreuves des juniors (athlètes âgés 12 à 18 ans). Les deux derniers jours sont notamment consacrés aux sports violents : boxe, pancrace (sport de combat), lutte… Enfin, les Jeux s’achèvent par une course de 400 m accomplie par des guerriers armés.
À l’époque, la seule récompense offerte aux vainqueurs est la couronne d’olivier reflétant les valeurs de l’aristocratie grecque qui veut que la victoire en elle-même soit la seule récompense valable.
Au moment des jeux, est proclamée la trêve olympique qui dure un mois avant le début des épreuves et se poursuit un mois après. Cette trêve olympique fut sans doute l’un des mobiles de l’entreprise de Pierre de Coubertin.

Les Jeux olympiques modernes

Les premiers Jeux olympiques sont institués en 1896 par le baron français Pierre de Coubertin qui n’a de cesse de militer pour l’introduction du sport dans les établissements scolaires français. Il participe au développement du sport en France dès la fin du XXe siècle et fonde le Comité international olympique (CIO) qu’il préside de 1896 à 1925.
Les premiers Jeux olympiques modernes se déroulent à Athènes en 1896 et les premiers Jeux d’hiver à Chamonix en 1924. Les Jeux ont lieu tous les 4 ans, et il y a donc 2 ans entre Jeux d’été et Jeux d’hiver. Ils ont exceptionnellement été annulés en 1916, 1940 et 1944 en raison des guerres mondiales. En 2020, les Jeux olympiques d’été qui auraient dû se tenir à Tokyo ont été reportés d’un an à cause de la pandémie de Covid.

Exploits et médailles

Les Jeux d’été comptent un nombre de participants plafonné à 10 500 et 302 podiums. Le nombre de participants aux Jeux d’hiver est moindre avec environ 2500 athlètes. Les équipes et athlètes se classant aux première, deuxième et troisième places des épreuves reçoivent des médailles d’or, d’argent ou de bronze. À ce jour, le sportif le plus médaillé des Jeux olympiques est le nageur américain Michael Phelps qui remporte, entre 2004 et 2016, pas moins de 28 médailles dont 23 en or.

Les Jeux paralympiques

Ces Jeux réunissent les athlètes en situation de handicap (physiques, visuels ou mentaux) de tous les pays afin de participer aux épreuves handisports. Organisés par le Comité international paralympique, ils se déroulent tous les 4 ans à la suite des Jeux olympiques.

Info bonus : Pierre de Coubertin emprunte ce qui deviendra la célèbre devise olympique, officialisée au Congrès de 1894 : « citius, altius, fortius » au collège Albert-le-Grand d’Arcueil. Cette formule évoque alors le parcours éducatif de l’établissement et signifie : plus vite (athlétiquement), plus fort (intellectuellement et mentalement), plus haut (spirituellement).

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Le maillot jaune

Présentation générale
Le maillot jaune est un maillot porté par le coureur occupant la première place de certaines compétions de cyclisme, notamment lors du Tour de France.

Histoire du maillot jaune
Le premier maillot jaune a été porté en 1919 par le cycliste Eugène Christophe lors de la 11ème étape de ce tour de France. L’identité de la personne à l’origine de l’idée de faire porter ce maillot n’est pas certaine. Certains estiment qu’elle viendrait de journalistes, d’autres d’Alphonse Baugé, un collaborateur du Tour qui aurait suggéré à Henri Desgrange de doter le coureur occupant la première place d’un maillot jaune, c’est-à-dire de la même couleur que le maillot qu’il portait lui-même lorsqu’il était cycliste. Une autre hypothèse serait que Desgrange ait choisi le jaune puisqu’il s’agissait de la couleur des pages du journal L’Auto, qui organise la course. 

Sur les premiers maillots jaunes, seul le nom de son porteur était inscrit. Ce n’est qu’à partir de 1948, qu’un parrainage permet au porteur du maillot de toucher une prime en faisant apparaître le nom du sponsor.

Le sportif qui a porté le plus de maillots jaunes
Eddy Merckx (1945-) est le coureur qui détient le record de détention du maillot jaune, avec 96 jours à son actif contre 78 pour le second, Bernard Hinault (1954).

Les autres couleurs de maillots sur le Tour de France
Il y a 5 types de maillots sur le Tour de France : 

  • Le maillot jaune ;
  • Le maillot vert attribué à celui qui a le plus de points au classement par points ;
  • Le maillot blanc à pois rouges donné au meilleur grimpeur ;
  • Le maillot blanc porté par le coureur de 25 ans le mieux classé au classement général.

Le maillot jaune sur les autres courses 
De nombreuses autres courses utilisent des maillots jaunes pour récompenser un vainqueur, que ce soit lorsqu’il est le leader du classement général (comme c’est le cas sur le Tour de Californie, le Tour du Portugal, le Tour de Pologne…), le leader du classement par points (notamment sur le Tour de Belgique et le Paris-Nice) ou enfin le leader du classement du meilleur jeune (sur l’Eneco Tour, entre 2005 et 2006).

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Juillet 1930, la première Coupe de monde de football

Naissance d’une compétition internationale
Décidée en 1928 au congrès de la FIFA - la Fédération internationale de Football Association -, la première Coupe du monde de football a lieu en juillet 1930.

A l’initiative de cet ambitieux projet, le Français Jules Rimet (1873-1956), créateur de la Fédération française de football-association en 1919, puis président de la FIFA. Ses objectifs : promouvoir le football professionnel pour en démocratiser la pratique et faire du football un moyen de « compréhension et d'amitié entre tous les peuples » par le biais d’un grand tournoi international. Pour lui rendre hommage, le trophée de la Coupe du monde, une sculpture dorée à l’or fin de la déesse grecque de la victoire Niké, portera son nom à partir de 1946 et ce, jusqu’en 1970. Date à laquelle elle sera remplacée par une nouvelle coupe.

 Sacré deux fois champion olympique de football dans les années 1924 et 1928, l’Uruguay est choisi comme pays organisateur : il célèbrera au même moment le centenaire de son indépendance.

La première édition de la Coupe se déroule du 13 au 30 juillet 1930 à Montevidéo, la capitale du pays, au stade du Centenario, construit pour l’occasion.
Treize équipes nationales ont fait le déplacement, dont la France, la Belgique, la Roumanie, la Yougoslavie, arrivées par bateau depuis l’Europe. Participent également des pays d’Amérique du Nord, Mexique et Etats-Unis, mais surtout d’Amérique du Sud.
Si le premier but est marqué par un Français, Lucien Laurent, l’équipe uruguayenne, la Céleste, opposée à l’Argentine en finale, conforte sa suprématie et remporte cette première Coupe. 

Une notoriété croissante et un rendez-vous désormais planétaire
A compter de 1930, la Coupe du Monde, a lieu sans interruption tous les 4 ans (excepté en 1942 et 1946 en raison de la Seconde Guerre mondiale), en alternance avec les Jeux olympiques. Elle réunit, au gré des événements historiques et au fil des décennies, de plus en plus d’équipes à travers le monde. Ainsi le Mondial 2026, coorganisé par le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, battra tous les records avec 48 équipes participantes.

Premier sur la liste des vainqueurs, le Brésil, rassemble à lui seul 5 Coupes du monde et compte en son sein, le seul jouer triple champion du monde, Pelé. Suivent l’Italie et l’Allemagne, 4 fois championnes du monde, puis la France et l’Argentine, deux fois étoilées. L’Uruguay, quant à lui, aligne 4 étoiles pour deux victoires olympiques et deux titres de champions du monde.

La coupe du monde de la FIFA est l’événement le plus suivi dans le monde avec les Jeux Olympiques d’été (autour de 3,5 milliards de téléspectateurs pour les dernières éditions).

Info bonus
Il faudra attendre 1986 pour que soit décidée l’organisation de la première Coupe du monde féminine officielle. Elle a lieu en Chine en novembre 1991. Lors de sa dernière édition, en 2019 en France, elle a rassemblé 24 équipes et été retransmise dans 200 pays.

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5 expressions issues de la boxe

1-Monter sur le ring
Dans la boxe, le ring est l’espace carré au sein duquel se déroulent les combats. On lui donne le nom « d’enceinte » en français.

L’expression « monter sur le ring » désigne, dans un premier temps, un moment de vérité où tout va se jouer car, sur le ring, il faut agir. Par la suite, le sens comprend l’idée d’affronter quelqu’un.
Exemple : Cet avocat va monter sur le ring pour que son client gagne son affaire.

2-Baisser la garde
Baisser la garde signifie cesser de se méfier de quelque chose. Cette expression est utilisée depuis la fin du XXe siècle, d’abord dans le vocabulaire militaire puisque la garde désigne le poste d’un soldat qui doit surveiller les autres.

La garde renvoie également à la position des bras prise par les boxeurs pour se protéger des coups. Celui qui baisse la garde est donc celui qui n’a pas peur de recevoir un coup.
Exemple : Il ne faut jamais baisser la garde lorsque nos enfants jouent dehors.

3-Mettre KO
En boxe, le plus souvent, un KO est mis lorsqu’un coup donné au niveau de la tête de l’adversaire provoque une perte de conscience. Ce coup permet donc de gagner un combat. L’expression signifie que l’on a réussi à vaincre quelque chose ou quelqu’un.
Exemple : Je jouais à la console avec mon frère et je l’ai mis KO.

4-Renvoyer dans les cordes
Lorsque l’un des boxeurs a un avantage sur l’autre, il le maintient contre les cordes qui entourent le ring, réduisant ainsi sa possibilité de bouger. Cette expression signifie donc qu’une personne n’a plus beaucoup de choix, plus de possibilité de mouvements.
Exemple : J’ai demandé un service à ma sœur mais elle m’a renvoyée dans les cordes.

Cette expression ne doit pas être confondue avec « être dans les cordes » qui veut dire que l’on a la possibilité de faire quelque chose.
Exemple : C’est dans mes cordes de jouer de la harpe.

5-Jeter l’éponge
Durant un combat, lorsque l’entraîneur de l’un des deux boxeurs comprend qu’il vaut mieux mettre fin au combat, il doit jeter l’éponge avec laquelle il essuie le visage de son sportif pour signifier que la partie est terminée. Dans le langage courant, « jeter l’éponge » est donc un synonyme d'« abandonner ».
Exemple : J’avais commencé ce livre mais il était trop complexe, j’ai jeté l’éponge.

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1er mai 1994 : mort d'Ayrton Senna

Qui est-il ?
Ayrton Senna (1960-1994) est un pilote brésilien de formule 1, considéré comme l’un des meilleurs sportifs de la discipline : il gagne trois titres de champion du monde et remporte 41 Grands Prix.

Les drames du grand prix de Saint-Martin
Le Grand Prix de Saint-Marin est la troisième épreuve de la saison qui se déroule en Italie entre le 29 avril et le 1er mai 1994. Cette année est marquée par plusieurs drames ayant lieu seulement quelques jours avant la mort d’Ayrton Senna. En effet, le vendredi 29 avril, Rubens Barrichello, un autre pilote de formule 1 effectue une cabriole qui lui donne une blessure au bras. Le lendemain, l’autrichien Roland Ratzenberger se tue au volant de sa Simtek-Ford, lors des essais qualificatifs.

Si tout porte à croire que le pilote Roland Ratzenberger se tue sur le coup, le décès n'est déclaré qu’après le transfert du corps en dehors du circuit puisque selon la loi italienne, s'il avait été constaté sur place, la piste d'Imola aurait été placée sous scellés pour ne pas gêner l’enquête. 

L’émotion de Senna
Senna est particulièrement touché par la mort de Roland Ratzenberger : il confie à sa compagne et à son médecin ses craintes. Ce dernier tente même de le dissuader de concourir le lendemain, mais il se rend malgré tout sur la ligne de départ de la course le 1er mai 1994.

En hommage à Ratzenberger, il prend dans sa monoplace un drapeau autrichien, dans le but de le brandir sur le podium en cas de victoire.

L’accident 
L’accident arrive très vite : au bout d’un seul tour, Senna perd le contrôle de sa formule 1 et percute à pleine vitesse (210 km/h) un mur en béton. Bien qu’une équipe de soignants se précipite pour lui venir en aide sur la piste, il est transporté rapidement en hélicoptère vers une hôpital de Boulogne.

Les rumeurs qui circulent sur le circuit affirment que le pilote serait vivant mais dans un état de mort cérébrale. Quelques heures après l’accident, Senna subit une opération du cerveau car il souffre de multiples fractures du crâne. Le pilote décède officiellement à 18h30, soit un peu plus de 4 heures après l’accident. Il sera annoncé par la suite qu’à cause de la violence du choc, le triangle supérieur de la suspension avant de la monoplace s'est cassé et a frappé son casque, le blessant grièvement à la tête.


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