La Nature dans le film est à la fois poétique et réaliste, parfois même de manière crue (pourriture, vomissement, etc.)
L'homme veut d'abord la dominer, mais toutes ses tentatives seront réduites à néant jusqu'à ce que la femme-tortue vienne lui apprendre à vivre en harmonie avec son environnement. Il y a donc une personnification de la Nature, ce qu'on retrouve aussi dans les séquences où l'homme trouve à manger et à boire " comme par magie ", comme si des forces conscientes lui venaient en aide.
L'être humain et ses considérations ne sont pas au-dessus du reste, ils font partie d'un tout délié des notions de Bien et de Mal : la Nature peut être bonne, nourricière, puis destructrice et mortelle, mais cela fait partie du cycle de la vie. La suprématie de la civilisation n'est qu'illusoire (le radeau, la barrique, les vêtements, tout s'efface), à l'image des rêves et hallucinations de l'homme (le quatuor à cordes, la passerelle), ce en quoi on diffère d'un " Robinson Crusoé " classique.
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