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Mettre en œuvre une démarche de gestion des risques

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Identification et analyse des risques

Afin de mettre en œuvre une démarche de gestion des risques de l’entreprise, il faut tout d’abord identifier clairement quels sont les risques. De nombreuses menaces peuvent exister et l’impact sur la mise en œuvre d’une solution potentielle doit être systématiquement évalué pour en mesurer les conséquences.

Différents risques existent. En terme de résultats, cela peut correspondre à la baisse de l'activité par un déplacement d'une partie de l'effort commercial sur la nouvelle activité. En terme de collaborateurs, il peut y avoir une baisse de motivation due à un accroissement des objectifs à réaliser. Au niveau des clients, cela peut correspondre à la décrédibilisation de l'entreprise par une force de vente pas assez compétente techniquement.

L’outil des 5W (ou QQOQCP) semble être une nouvelle fois nécessaire à la bonne identification et donc à la bonne analyse des risques qui en découlera – l’impact et les conséquences à travers un indicateur de gravité, ainsi que la probabilité qu’il se produise.

Une fois les risques identifiés et priorisés, les points critiques doivent être traités : soit en menant une action préventive afin d’éviter leur apparition, soit avec un plan d’action prêt à servir au cas où l’événement non souhaité se produirait. Dans ces deux cas, il convient de planifier et organiser les moyens à mettre en œuvre pour en assurer la maîtrise.

Participation à la gestion des risques financiers

Les risques financiers demeurent indissociables des marchés financiers et, en tant que chef d’entreprise, il est important de bien intégrer cela.

Il existe différents types de risques financiers. Malgré tout, il est difficile d’en dresser une liste définitive et exhaustive. Cependant, il est possible de distinguer les grandes catégories de risques financiers « classiques » qu’encourt l’entreprise. 

En voici les principaux :

  • Le risque de taux d’intérêt qui comprend les pertes-emprunts. Si l’entreprise emprunte à taux variable, elle court le risque d’augmentation de taux et donc de devoir payer plus cher.
  • Le risque de change pour les entreprises qui utilisent une devise différente de la monnaie nationale. Il est lié aux fluctuations des cours des devises internationales entre elles, et indirectement lié au facteur temps.
  • Le risque de liquidité se rapporte au manque de liquidité de l’entreprise pour faire face aux créances. Il correspond également au risque de ne pas pouvoir vendre un produit à un prix plus avantageux. Le risque de liquidité peut rendre les transactions difficiles.
  • Le risque de faillite ou risque de défaillance correspond à la solvabilité et la liquidité de l’entreprise, et donc sa capacité à faire face aux risques d’endettement. Il est important de distinguer la solvabilité immédiate (capacité à régler ses dettes à l’instant T) et la solvabilité globale (sur le long terme et qui correspond à la détention d’actifs dont la valeur ne dépasse pas celle des dettes).

Afin de faire face à ces différents risques financiers, il convient de mettre en place différentes stratégies en amont.

Participation à la gestion des risques non financiers

Les risques non-financiers sont tout aussi importants que les risques financiers. Il faut donc veiller à bien les intégrer également.
Il existe plusieurs grandes catégories de risques non-financiers. Malgré tout, il est difficile d’en dresser une liste définitive et exhaustive.

En voici les principaux :

  • Les risques opérationnels qui sont issus des processus, des systèmes d’information ou des personnes. Ils intègrent notamment les risque liés à la cyber sécurité (« technologies, de processus et de pratiques visant à protéger les réseaux, ordinateurs et données contre les attaques, dommages et accès non-autorisés »).
  • Les risques business qui sont liés aux activités bancaires et qui correspondent aux risques stratégiques, aux risques de réputation (pouvant également être considérés comme une conséquence d’autres risques) et ceux liés à la conduite d’activités ou « conduct risk ».
  • Les risques de non-conformité et juridiques qui sont liés au respect des lois et règlementations.

Ces risques deviennent de plus en plus inquiétants et on note une montée en puissance de ceux-ci depuis ces dernières années pour plusieurs raisons, notamment du fait des pertes financières encourues et des coûts liés à leur gestion qui ne cessent d’augmenter.

Afin de faire face à ces différents risques non-financiers, il convient de mettre en place différentes stratégies en amont (saisir les opportunités offertes par les nouvelles technologies, être à l’écoute du marché, renforcer la culture du risque au sein de l’entreprise, etc.).

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