La question de notre relation à l’animal touche à des enjeux philosophiques, éthiques et culturels essentiels.
Les animaux au service de l’homme
Les relations de l’homme et de l’animal peuvent aussi être étudiées dans le domaine du travail. Les animaux, en effet, fournissent un travail pour nous : les abeilles pollinisent fleurs et arbres permettant de produire des fruits ou du miel, on utilise les bœufs et les chevaux dans les champs, des chiens accompagnent les douaniers et les policiers dans leur travail, mais aussi des aveugles pour les guider. Les exemples sont très nombreux.
Une pratique ancestrale
Cette utilisation de l’animal par l’homme à son profit existe depuis la Préhistoire : la domestication du loup en chien, celle de l’aurochs, permet aux hommes de faire de l’animal une aide dans le travail. Les animaux fournissent leur laine, leurs poils, leur force pour permettre à l’homme de vivre mieux. C’est la Révolution industrielle qui, depuis le XIXe siècle, va progressivement remplacer l’animal par des machines et des moteurs.
Nouvelles fonctions contemporaines
Mais aujourd’hui encore, les animaux qui travaillent pour l’homme sont nombreux. On trouve même de nouvelles fonctions : animaux utilisés dans le milieu médical, comme les chiens renifleurs qui détectent des cancers ou les animaux mis en contact avec des enfants autistes.
Questions morales et éthiques
Mais ce travail n’est pas sans soulever des problèmes moraux : le travail, pour l’animal comme pour l’homme, peut être une source de plaisir et de gratification, mais, à l’inverse, selon certains, l’animal est exploité par l’homme à son profit. Il ne reçoit pas le fruit de son travail, et est privé de sa liberté pour servir l’homme. Les animaux sont parfois maltraités, placés dans des conditions de vie peu acceptables ou violentés, sans parler des dangers auxquels certains sont soumis pour développer nos connaissances et nos maîtrises scientifiques et techniques...
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