L’extraction de l’ADN bactérien peut être réalisée par lyse alcaline. Elle nécessite l’utilisation de plusieurs solutions de :
- Lysozyme : cette enzyme va dégrader le peptidoglycane en hydrolysant les liaisons ß (1 – 4) du peptidoglycane.
- SDS, détergent anionique : il déstabilise la membrane cytoplasmique.
- Saccharose : il évite la lyse cellulaire.
- EDTA, chélateur de cations bivalents : il protège les acides nucléiques.
- Tampon TRIS : il permet de maintenir le pH du milieu réactionnel.
- Protéases : elles hydrolysent les protéines.
- Perchlorate de sodium : il élimine les protéines par modification de la force ionique.
- Chloroforme/alcool : ce mélange sépare les acides nucléiques des protéines dénaturées.
- Éthanol à froid : son rôle est de précipiter l’ADN.
- Ribonucléases : elles dégradent les ARN.
D’autres techniques peuvent être utilisées :
- La séparation magnétique : elle est basée sur l’établissement de liaisons réversibles de l’ADN à une surface solide (particules magnétiques recouvertes d’un anticorps liant l’ADN ou d’un groupement fonctionnel interagissant spécifiquement avec l’ADN).
- Sur colonne utilisant la silice : l’ADN s’adsorbe spécifiquement sur des particules de silice. L’élimination des contaminants cellulaires est réalisée par différentes étapes de lavage. Elles sont suivies par une étape d’élution de l’ADN.
Le contrôle qualité de l’extraction est réalisé en mesurant les absorbances à 260 nm et à 280 nm. La première longueur d’onde reflète la présence des bases azotées hétérocycliques et la seconde, les protéines. Il suffit de déterminer le rapport :
A260 nm/A280 nm.
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