L'Océanie, malgré sa fragmentation géographique et son développement inégal, aspire à une plus grande intégration régionale pour mieux s'insérer dans l'économie mondiale. Si l'Australie et la Nouvelle-Zélande dominent l'activité économique du continent, les autres îles et territoires cherchent à renforcer leur coopération et à affirmer leur présence sur la scène internationale.
Les disparités économiques et sociales
L'Océanie est un vaste espace maritime parsemé d'une vingtaine de micro-États et territoires. Bien que la plupart aient accédé à l'indépendance entre 1940 et 1980, la souveraineté de ces petits États reste fragile. Des puissances comme les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne exercent toujours une influence importante dans la région, notamment en raison de leurs intérêts stratégiques dans le Pacifique. Cette situation de dépendance économique et politique rend difficile l'affirmation d'une identité propre et l'émergence d'une véritable souveraineté pour de nombreux micro-États d'Océanie.
Deux entités se distinguent cependant de l'ensemble : l'Australie, grâce à ses atouts économiques, s'impose comme une puissance majeure sur la scène internationale. La Nouvelle-Zélande est avant tout un pays agricole à forte vocation exportatrice. L'économie de la Nouvelle-Zélande dépend pour une large part de ses relations commerciales (principalement avec l'Australie, le Japon, les États-Unis et le Royaume-Uni).
Les IDH des pays permettent de constater cette disparité économique. Dans toute la région, seules l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont respectivement des IDH de 0,94 et 0,93, rappelant ceux des pays très développés. Les pays suivants : Palaos (0,79), Tonga (0,73), îles Marshall (0,73), Fidji (0,72), Indonésie (0,71), Samoa (0,70), sont émergents. Tous les autres pays comme Nauru (0,69), Tuvalu (0,65), Kiribati (0,62), Vanuatu (0,61), Papouasie-Nouvelle-Guinée (0,56) et îles Salomon (0,56), sont en développement.
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