La coopération internationale désigne les relations qui unissent deux ou plusieurs pays à l’échelle internationale. Grâce à cette coopération, l’Afrique bénéficie de l’aide des organismes internationaux.
Des organismes internationaux en faveur de tous les pays notamment ceux de l’Afrique, les plus pauvres.
Créée le 24 octobre 1945, l’ONU a pour objectif principal de maintenir la paix et la sécurité internationales, de protéger les droits de l’homme, de fournir de l’aide humanitaire et de promouvoir le développement durable de toutes les nations. C’est dans cette perspective, que beaucoup d’organismes spécialisés des Nations Unies interviennent dans le monde, mais surtout dans les pays africains, pour leur apporter une aide sur le plan économique, social et humanitaire. C’est l’exemple de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation), de l’UNICEF (Fonds International des Nations Unies pour l’Enfance), de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, les Sciences et la Culture), de l’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé), du PAM (Programme Alimentaire Mondial), Le HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés), le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), l’OIT (Organisation Internationale du Travail).
Outre les organismes spécialisés de l’ONU, d’autres interviennent en Afrique : le FMI, la Banque Mondiale, l’Union Européenne liée aux 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) qui aide l’Afrique grâce aux fonds européens de développement (FED), l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), l’Agence Nippone de Développement (JICA), l’Agence Française de Développement (AFD) qui intervient surtout dans les anciennes colonies françaises.
Les problèmes liés à l’aide
La nature de l’aide au développement
Tout développement nécessite des ressources qui proviennent de l’épargne nationale et de l’aide des pays développés. L’Afrique est la principale destination de l’aide extérieure. Celle-ci comprend diverses formes : l’aide financière, l’assistance technique, l’aide financière au développement qui peut être bilatérale (accord passé d’état à état) ou multilatérale (par l’intermédiaire d’organismes comme la Banque Mondiale.). Parallèlement des ONG (organisations non gouvernementales) agissent pour aider l’Afrique. C’est le cas de la Croix-Rouge Internationale, Médecins Sans Frontières (MSF), Amnesty International….
Les limites de l’aide au développement
Le souhait des pays développés et des organismes internationaux est de stimuler le développement économique des pays africains afin d’améliorer les conditions de vie des populations, à travers une aide publique. Cependant, la réalisation de cette aide pose problème. En effet, les pays développés imposent leur modèle économique et politique (tels que la démocratisation de leurs régimes ou la bonne gouvernance de leurs états). L’aide constitue souvent un moyen de pression dans les négociations internationales. De plus, le FMI et la BM imposent des conditions qui, une fois réalisées sont durement ressenties par les populations (libéralisation du commerce, gel du recrutement dans la fonction publique, etc.). La coopération internationale est certes un pilier solide sur lequel s’appuie le développement économique du continent. En revanche, force est de constater que le progrès économique et social de l’Afrique dépend des efforts que les Africains auront à fournir eux-mêmes.
Nouveau ! Découvrez Nomad'IA : le savoir de nos 400 profs + la magie de l'IA