Découvrez 10 œuvres à connaître pour réussir l’épreuve de culture générale du BTS 2026 sur le thème “Les animaux et nous”.
Le nouveau thème de CG : les animaux et nous, imaginer, connaître et comprendre l’animal
Depuis toujours, l’animal fascine, interroge et bouscule. Tantôt miroir de l’humain, tantôt figure de l’altérité radicale, il occupe une place centrale dans l’imaginaire collectif, les mythes, les arts, la littérature et la philosophie. Le thème “Les animaux et nous : imaginer, connaître, comprendre l’animal”, retenu pour la session 2026 du BTS, propose d’explorer la complexité des relations entre les humains et le monde animal, dans toutes leurs dimensions : affective, symbolique, utilitaire, éthique ou scientifique.
Les étudiants devront être capables d’analyser des représentations de l’animal, d’interroger les liens entre nature et culture, et de se positionner face à des enjeux contemporains comme l’exploitation, la biodiversité, ou encore la sensibilité animale. Autrement dit, il ne s’agit pas seulement de savoir citer des œuvres, mais d’en faire des outils de réflexion critique.
10 références culturelles clés sur “Les animaux et nous”

1. Les Fables de La Fontaine
À travers les animaux, La Fontaine peint une satire mordante de la société humaine. Renards, loups, lions, cigales et agneaux deviennent autant de figures allégoriques des travers humains : hypocrisie, ambition, injustice ou ruse.
Pourquoi c’est essentiel : ces fables illustrent la longue tradition anthropomorphique, où l’animal est porte-parole de valeurs ou de critiques sociales. Une lecture fine permet aussi de s’interroger sur le rôle du langage, de la morale et de la hiérarchie entre espèces.
À mobiliser dans une copie sur : le langage animal, la projection humaine, la morale.
2. George Orwell, La Ferme des animaux
Cette fable moderne raconte la révolte des animaux d’une ferme contre les humains… jusqu’à ce que les cochons prennent le pouvoir à leur tour. Derrière cette histoire simple, Orwell propose une allégorie du totalitarisme, de la manipulation et de la domination.
Ce que cela apporte : l’animal ici devient symbole politique, outil de dénonciation des dérives autoritaires. L’œuvre interroge aussi les mécanismes d’exploitation et la possibilité d’une égalité entre les espèces.
À utiliser pour traiter : la condition animale, la critique sociale et politique, la question du pouvoir.
3. Jean-Baptiste Del Amo, Règne animal
Ce roman contemporain raconte la vie d’une famille sur plusieurs générations, en lien avec l’élevage intensif de porcs. C’est une plongée sombre dans la transformation de la société rurale, marquée par la violence humaine envers les animaux… et envers les hommes.
Pourquoi le retenir : Del Amo montre la brutalité de la domestication, la perte de lien avec le vivant, et la façon dont l’animalité résonne en chacun de nous. Une œuvre puissante et dérangeante.
Utile pour : réfléchir à l’industrialisation, à la souffrance animale et à la barbarie humaine.
4. Grizzly Man, film de Werner Herzog
Ce documentaire retrace le parcours de Timothy Treadwell, un homme passionné par les ours, au point de vivre parmi eux… jusqu’à sa mort. Herzog s’interroge sur les limites de cette quête de fusion avec la nature.
Ce que vous pouvez en dire : l’animal sauvage fascine autant qu’il échappe à l’humain. Herzog invite à réfléchir aux illusions humaines, à la projection de nos désirs sur un monde qui ne nous appartient pas.
À évoquer dans : un sujet sur le sauvage, la frontière homme/animal, la fascination destructrice.
5. Olivia Rosenthal, Que font les rennes après Noël ?
Ce récit inclassable mêle autofiction, enquêtes scientifiques et récits d’adoption animale. L’autrice y questionne la norme sociale, la domestication et le désir de liberté.
Pourquoi c’est original : Rosenthal trouble les frontières entre animal et humain, fait entendre des voix inattendues, et bouscule les codes narratifs. Une œuvre audacieuse, très riche pour l’épreuve de CGE.
À retenir pour : les sujets sur la liberté, l’identité, la norme.
6. Michel Pastoureau, Le Loup. Une histoire culturelle
Historien spécialiste des symboles, Pastoureau retrace la figure du loup dans les mythes, les croyances, la littérature et l’art. On y découvre un animal craint, diabolisé, puis peu à peu réhabilité.
Ce que cela vous apprend : les représentations de l’animal évoluent selon les contextes culturels et historiques. Le loup devient un prisme pour analyser les peurs humaines et les constructions sociales.
Pertinent pour : des sujets sur le sauvage, les symboles, les peurs collectives.
7. Franz Kafka, La Métamorphose
Le héros de cette nouvelle se réveille transformé en insecte géant. Son entourage le rejette, le nie, l’oublie. Kafka explore ici l’étrangeté, la marginalisation et l’inhumanité du regard social.
Pourquoi c’est important : l’animalité devient métaphore de l’exclusion et de la honte. Kafka propose une réflexion intense sur l’identité, la différence, et la façon dont on traite “l’autre”.
Utile pour : les sujets sur l’altérité, la métamorphose, le rejet.
8. Jane Goodall, Ma vie avec les chimpanzés
Scientifique de terrain, Goodall a bouleversé la science animale en prouvant que les chimpanzés utilisent des outils, développent des liens affectifs, et possèdent une culture. Elle a aussi œuvré pour leur défense.
Ce que ça change : l’animal n’est plus seulement observé, mais reconnu comme sujet sensible et intelligent. Un regard éthique, scientifique, et profondément humain.
À mobiliser pour : des sujets sur la connaissance animale, la science, l’éthique.
9. Jacques Derrida, L’Animal que donc je suis
Dans ce texte exigeant, Derrida interroge la violence symbolique du mot “animal”, qui efface la diversité des espèces. Il questionne le regard humain, le langage, et la responsabilité.
Pourquoi c’est intéressant : l’auteur nous pousse à penser autrement la frontière entre l’humain et le non-humain, et à reconnaître la subjectivité animale.
Utile dans : les dissertations philosophiques, les débats éthiques et linguistiques.
10. Rosa Bonheur, une artiste à redécouvrir
Peintre animalière du XIXe siècle, Rosa Bonheur est connue pour ses représentations réalistes et majestueuses de chevaux, lions, taureaux… Elle observe avec minutie, sans anthropomorphisme.
Ce que son œuvre nous dit : il est possible de regarder l’animal autrement que comme un miroir de l’homme, en le représentant pour lui-même, dans sa singularité.
À mobiliser pour : les sujets sur la représentation artistique, le regard, l’attention au vivant.
Conclusion : choisir ses références avec stratégie
Face à l’immensité du thème “Les animaux et nous”, il est inutile de vouloir tout lire. Mieux vaut connaître quelques œuvres en profondeur, pouvoir les citer précisément, les analyser avec justesse et les relier à plusieurs axes du programme : symbolique, éthique, scientifique, artistique ou politique.
Gardez en tête que la qualité de la réflexion compte plus que l’exhaustivité. Préparez une palette de 3 à 5 œuvres variées, soyez capable de les adapter à différents sujets, et entraînez-vous à les mobiliser dans des plans structurés.
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FAQ
Ce thème est-il difficile à traiter ?
Pas forcément. Il est riche, mais permet de nombreux angles d’analyse : art, littérature, philo, écologie… Il faut juste structurer ses idées et choisir ses références avec soin.
Peut-on parler d’une œuvre artistique (tableau, sculpture) à l’épreuve ?
Oui, tout support est pertinent s’il est analysé avec rigueur et mis en lien avec la problématique posée.
Faut-il utiliser uniquement les œuvres de la bibliographie officielle ?
Non, elle est indicative. Vous pouvez mobiliser d’autres références personnelles si elles sont bien expliquées et pertinentes.
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