Sylvain se déplace en fauteuil roulant. S’il le souhaite, il peut mentionner, dans la rubrique « Éléments liés à ma scolarité » de son dossier Parcoursup, tous les points utiles en termes de particularités liés à sa scolarité, ou des informations sur son handicap et ses besoins spécifiques.

Sur la plateforme, il peut aussi obtenir des compléments d'information avant la formulation de ses vœux, par un référent handicap disponible pour chaque formation.

Sylvain craint que ces données ne lui portent préjudice concernant sa sélection… Qu’il se rassure, cette rubrique est un espace d’expression libre. Elle n’est pas obligatoire et, si elle est remplie, elle n’est pas transmise aux établissements chargés d’examiner les vœux, mais à la Commission d’accès à l’enseignement supérieur (CAES).

L’objectif est d’accompagner au mieux les candidats : leurs démarches sont d’ailleurs facilitées par l’aide d’équipes spécifiques, mises en place sous l’autorité du recteur de chaque académie. Leur mission est d’assurer le lien entre les candidats et les établissements d’enseignement supérieur, ainsi que les commissions académiques.

De plus, la loi du 8 mars 2018 crée un nouveau droit pour les futurs étudiants en situation de handicap : si Sylvain reçoit une réponse non satisfaisante concernant sa situation, il a un droit de saisine particulier du recteur d’académie pour demander le réexamen de son dossier. Il peut obtenir, par décision du recteur et avec décret d’application spécifique, une affectation dans la formation de son choix, compatible avec ses besoins.

Une fois admis, il peut, s’il le souhaite, transmettre sa fiche au référent handicap de l’établissement pour faciliter son accueil et préparer au mieux les aménagements dont il aura besoin.