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Sources spécifiques

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Sources spécifiques

L’histoire se construit par confrontation de sources multiples, archéologiques, architecturales, écrites - en tous genres littéraires, qu’elles soient religieuses, musicales, artistiques. 

Les cultures médiévales ont cependant élaboré des sources spécifiques. Formulaires, livres liturgiques, actes des conciles, privilèges pontificaux (bulles), diplômes royaux, cartulaires, polyptyques, actes notariés (contrats, testaments), sommes (théologiques, juridiques) et encyclopédies, chroniques universelles, « miroirs aux princes », traités géographiques, récits de voyages, gloses, chansons de geste, roman courtois, fabliaux, chansonniers, motets, etc., montrent l’immense panorama d’une documentation qui a pris source dans un long Moyen Âge.

Voir Olivier Guyotjeannin, Les Sources de l'histoire médiévale, Paris, Livre de Poche, 1998.

Sources primaires de l'histoire européenne du Moyen Âge

Les sources à la disposition de l’historien sont soit primaires, ou de première main, soit secondaires (travaux publiés, sitographie). Les sources primaires sont soit matérielles (paysage, archéologie…), soit écrites. Celles-ci sont réparties en documents normatifs - recueils de lois civiles ou ecclésiastiques -, documents de la pratique - diplômes, privilèges, chartes (en recueil ou isolés), testaments, inventaires… -, documents littéraires en langues savantes ou vernaculaires – soit les œuvres historiques, annales et chroniques, soit la poésie ou les œuvres de fiction -, documents artistiques (architecture, sculpture, peinture…).

Un grand nombre de ces sources écrites ont été publiées dans les grandes collections érudites (Gallia christiana, Rerum italicarum scriptores, Patrologia latina, Monumenta Germaniae historica, Rolls Series, Corpus christianorum, Sources chrétiennes, etc.). Certaines sont spécifiques au Moyen Âge occidental : ainsi, les recueils de chartes (cartulaires), les chroniques universelles, les chansons des XIIe-XIIIe siècles (chansons de geste, sirventès des troubadours, Minnesänger) ou les motets. En particulier, le récit historique médiéval ne doit rien à Hérodote et Thucydide, un peu plus à Tite-Live : quel que soit son genre littéraire, il se conforme généralement au modèle interprétatif élaboré par les historiens chrétiens, grecs (Eusèbe de Césarée, v. 265- v. 340) et latins (saints Jérôme, v. 347-420, et Augustin, 354-430).

Bibliographie de base :

  • www.menestrel.fr
  • Olivier Guyotjeannin, Les Sources de l’histoire médiévale, Paris, Le livre de poche, 1985.

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