Les nouveaux programmes mettent le raisonnement au cœur des apprentissages visés en histoire-géographie. Les situations d'apprentissage en histoire-géographie sont structurées autour de problématiques qui sont sociétales (Comment gérer les risques ? Comment vivent des sociétés dans un environnement à fortes contraintes ? etc.). L’étude des questions  en histoire s’effectue annuellement dans l’ordre chronologique par l’usage du récit et l’observation de quelques documents appropriés à l’âge et aux capacités des élèves pour un premier travail de compréhension et de lecture. Pour chaque période, l’enseignant choisit les repères (personnages ou événements représentatifs) qui paraissent les plus pertinents. Le CM2 doit faire une large place à l’époque contemporaine, que les élèves ne retrouveront qu’en classe de troisième.

En géographie, l’étude des questions au programme permet aux élèves de nommer, décrire et situer les principaux traits de la géographie de la France et quelques éléments de celle de l’Europe et du Monde. Les élèves doivent aussi lire et utiliser cartes, plans et photographies pour apprendre à comprendre les territoires à des échelles différentes : de celle de leur environnement proche à celle de la terre. Ils passent ainsi progressivement d’une perception affective à une connaissance plus objective du monde, notamment par un premier apprentissage d’un vocabulaire spécifique.

Les programmes préconisent aussi d’aller vers la démarche inductive : partir du concret, puis généraliser. Pour mettre en place ce type de démarche inductive, il est intéressant de s’appuyer sur le vécu des élèves. En démarrant la séance par des études de cas, on amène les élèves à entrer dans une approche spécifique qui permet de donner du sens aux apprentissages.