Expression écrite et orale

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L'exposé oral

Maîtriser son sujet

Pour réussir un exposé oral, il faut avant tout maîtriser son sujet. Il est donc nécessaire de le préparer suffisamment en avance. Si vous faites des recherches en bibliothèque, il faut les assimiler et être capable d'en parler avec aisance devant un public.

Suivre un plan structuré

Un exposé oral doit toujours suivre un plan. Vous devez avoir la même rigueur qu'à l'écrit. L'exposé suivra les règles de la dissertation. Vous ferez une introduction, un développement et une conclusion. La logique du plan est utile pour que votre auditoire puisse vous suivre.

Dynamiser sa présentation

Ne vous contentez pas de lire vos notes. Un conférencier qui lit ses notes est assuré d'ennuyer son public ! Pour maintenir l'écoute, il faut moduler sa voix, faire des pauses, regarder son auditoire, en un mot, rendre votre exposé le plus dynamique possible.

EN RÉSUMÉ

L'analyse d'un document iconographique

Pour analyser un document iconographique, il faut suivre une méthode structurée en trois étapes principales : la présentation, l'analyse et l'interprétation du document.

1. Présenter le document

La première étape consiste à identifier et présenter les informations essentielles du document :

  • L'auteur : Qui a créé ce document ?
  • Le thème du document : Quel est le sujet représenté ?
  • La date du document : Quand a-t-il été créé ?
  • La nature du document : tableau, sculpture, installation, photographie, affiche, etc.
  • Le contexte : historique, littéraire, artistique

2. Analyser le document

La deuxième étape nécessite une observation détaillée des aspects techniques et formels du document :

  • La technique utilisée : huile sur toile, photographie, dessin, etc.
  • La composition : perspective, plans
  • Les couleurs : monochromie, couleurs chaudes, couleurs froides
  • La lumière : clair-obscur, ombres
  • Les personnages : Combien de personnages ? Y-a-t-il un personnage principal ? Que font-ils ?

3. Interpréter le document

La troisième étape permet de dégager le sens et la portée du document :

  • L'objectif de l'auteur : Quel est le message ? Pour quel public ?
  • L'intérêt du document : Quelle est sa valeur artistique ou historique ?
  • La portée du document : A-t-il eu une influence ?

EN RÉSUMÉ

L'écriture personnelle : la rédaction

La rédaction doit être soignée. Les correcteurs attendent une expression claire et précise. Si vous êtes autorisé à employer la première personne du singulier, il est préférable de s'exprimer d'une manière plus générale en utilisant le « nous ».

L'introduction

Pour éviter les phrases passe-partout, vous pouvez replacer le sujet dans son contexte historique. La tournure d'annonce de plan ("dans un premier temps, nous étudierons,...") est un peu lourde. Néanmoins, si vous ne trouvez pas d'autre formulation, reprenez-la : ce qui compte pour les correcteurs c'est de connaître l'organisation de votre devoir.

Le développement

Vos arguments doivent être organisés en paragraphes liés par des connecteurs.

La conclusion

Il est préférable de ne pas présenter l'ouverture sous forme d'interrogation directe.

EN RÉSUMÉ

L'écriture personnelle : établir le plan

Le plan doit être logique et équilibré. Il doit prendre la forme suivante :

Introduction

L'introduction comportera 3 points essentiels :

  1. Présentation du sujet : Il faut aborder le sujet directement et éviter les phrases trop générales.
  2. Annonce de la problématique : Elle doit être formulée sous forme de question indirecte.
  3. Annonce du plan : Présenter la structure du développement qui suivra.

Développement

Le développement doit se composer de 2 parties, chacune présentant 2 arguments avec leurs exemples.

Remarque

Il faut faire une transition entre les 2 parties pour montrer que les 2 parties s'enchaînent logiquement.

Conclusion

La conclusion comportera 2 points :

  1. Résumé : Un récapitulatif de ce qui a été évoqué précédemment dans le développement.
  2. Ouverture : Elle ne doit pas être trop générale ou vague. L'ouverture est un prolongement logique du sujet.

EN RÉSUMÉ

L'écriture personnelle : la recherche d'exemples

Recherche des idées à développer

Une fois le sujet bien analysé, vous allez rechercher les idées à développer. Vous devez mobiliser toutes vos connaissances.

Types de connaissances à mobiliser

  • Littéraires : roman, pièce de théâtre, poésie
  • Sociologiques : essais
  • Cinématographiques
  • Artistiques : peinture, sculpture, photographie, installation
  • Musicales
  • Historiques
  • etc.

Comment utiliser vos exemples

Vous ne devez pas vous contenter de citer un exemple. Il faut l'expliquer et donner un point de vue critique sur cet exemple. Les correcteurs attendent des candidats une connaissance précise des références citées.

La variété des exemples est un plus pour le candidat car cela témoigne d'une culture générale étendue. Par ailleurs, même s'il est logique de s'appuyer sur les œuvres du corpus, il est valorisant de donner des exemples hors corpus qui montrent la culture personnelle du candidat.

EN RÉSUMÉ

La constitution d'une fiche de lecture

Une fiche de lecture doit être facilement utilisable. On recherchera donc la précision et la concision. Une fiche de lecture longue et mal structurée ne vous sera d'aucune utilité lors de vos révisions.

Éléments essentiels d'une fiche de lecture

Une fiche de lecture doit comporter les points suivants :

  • Biographie succincte de l'auteur
  • Liste de ses principales œuvres
  • Définition du courant auquel l'auteur se rattache
  • Résumé de l'œuvre
  • Liste des principaux personnages et de leurs caractéristiques
  • Analyse des thèmes évoqués
  • Une ou deux citations

Contextualisation de l'œuvre

On doit toujours s'interroger sur la place d'une œuvre dans une époque. On n'oubliera donc pas de noter :

  • Les influences de l'auteur
  • La postérité de l'œuvre

Réflexions personnelles

Enfin, on peut noter quelques réflexions personnelles sur l'œuvre, ce qu'elle vous a apporté, ce que vous avez aimé ou moins aimé.

EN RÉSUMÉ

La constitution d'un paragraphe

Tout écrit doit être organisé. Pour produire un écrit clair, les idées doivent être regroupées en paragraphes. Un paragraphe doit comprendre entre 5 et 10 lignes. Il est constitué d'une idée ou argument et d'un exemple ou illustration.

Structure classique d'un paragraphe

Dans un paragraphe classique, on présente d'abord l'idée principale, puis on l'illustre par un exemple concret.

Exemple

Un certain nombre de villes sont célèbres pour leur taille spectaculaire (idée). Ainsi en est-il de Los Angeles qui ne cesse de s'agrandir avec ses vingt millions d'habitants (exemple).

Le paragraphe a contrario

Pour rompre la monotonie d'un écrit, on peut, si l'exemple est particulièrement pertinent, commencer son paragraphe par l'exemple et en déduire l'idée. On parle alors de paragraphe a contrario.

Les connecteurs logiques

Les paragraphes doivent être reliés entre eux par des connecteurs logiques. Le destinataire peut ainsi mieux suivre l'enchaînement des idées.

EN RÉSUMÉ

L'utilisation des connecteurs logiques

Les connecteurs logiques sont des mots qui permettent de suivre l'enchaînement des idées. Ce sont des articulations dans l'argumentation.

Fonctions des connecteurs logiques

Les connecteurs logiques peuvent remplir différentes fonctions pour structurer et organiser le discours :

  • Marquer une opposition : mais, or, cependant, toutefois, néanmoins, en revanche.
  • Apporter une explication : car, parce que, comme.
  • Illustrer : par exemple, ainsi, en effet, notamment.
  • Indiquer un but : pour que, afin de, en vue de.
  • Indiquer une conséquence : aussi, ainsi, donc.
  • Indiquer une condition : si, au cas où, à condition que.
  • Introduire une conclusion : ainsi, donc, en définitive.
  • Ajouter une idée : ensuite, voire, de plus, en outre.
  • Indiquer un ordre dans l'argumentation : d'abord, ensuite, d'une part, d'autre part, puis.

EN RÉSUMÉ

Les registres de langue

Il existe 3 registres de langue qui varient selon le contexte de communication et le niveau de formalité.

1. Le registre familier

Le registre familier est surtout utilisé en communication orale entre proches. Le vocabulaire argotique, voire grossier ne peut en aucun cas être employé dans une situation professionnelle ou dans un écrit universitaire. Le registre familier se traduit par une syntaxe négligente.

Exemple

L'oubli du "ne" dans les phrases négatives.

2. Le registre courant

Le registre courant est utilisé dans une communication écrite ou orale. L'emploi de mots simples vise à se faire comprendre du plus grand nombre.

3. Le registre soutenu

Le registre soutenu est utilisé essentiellement dans une communication écrite. On emploie des mots rares, un vocabulaire littéraire, sophistiqué. On pourra utiliser le subjonctif. L'objectif est de faire preuve d'un certain niveau de culture.

EN RÉSUMÉ

L'accord de "tout" et de "même"

L'accord de « tout »

Règle générale : « tout » adjectif

Lorsque « tout » est adjectif, il s'accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il accompagne.

Exemples

Tous les vêtements. Toutes les maisons.

Exception : « tout » adverbe devant un adjectif

Lorsque « tout » est placé devant un adjectif ou un participe passé, il est adverbe et donc invariable.

Exemple

Ils sont tout contents de partir en vacances.

Exception à l'exception : « tout » devant un adjectif féminin

Lorsque « tout » est placé devant un adjectif féminin commençant par une consonne ou un « h » aspiré, il s'accorde.

Exemple

Elles sont toutes contentes de partir en vacances. Elle est toute heureuse.

L'accord de « même »

Règle générale : « même » adjectif

Lorsque « même » est adjectif, il s'accorde en genre et nombre avec le nom qu'il accompagne.

Exemple

Les mêmes vêtements.

« Même »adverbe devant un adjectif

Lorsque « même » est placé devant un adjectif ou un participe passé et qu'il est adverbe, il est invariable.

Exemple

Même fatigués, ils continuent à travailler.

EN RÉSUMÉ

L'accord des participes passés : les cas particuliers

1) Participe passé suivi d'un infinitif

Les participes passés suivis d'un infinitif s'accordent avec le COD si celui-ci est sujet actif du verbe à l'infinitif.

Exemple 1

Les acteurs que j'ai vus jouer sont très bons. « Les acteurs » font l'action de jouer, donc on accorde le participe passé.

Exemple 2

Les maisons que j'ai vu construire. « Les maisons » ne font pas l'action de construire. C'est un sujet passif, donc on n'accorde pas le participe passé.

2) Participe passé des verbes impersonnels

Le participe passé des verbes impersonnels est toujours invariable.

Exemple

Les orages qu'il y a eu ont fait des dégâts.

3) Participe passé précédé d'un complément de mesure, de durée ou de prix

Les participes passés précédés d'un complément de mesure, de durée ou de prix sont invariables.

Exemple 1

Les 10 kilomètres qu'il a couru l'ont épuisé.

Exemple 2

Les 50 euros qu'a coûté ce cadeau.

EN RÉSUMÉ

L'accord des participes passés : les verbes pronominaux

1) Verbes essentiellement pronominaux

Pour les verbes qui se conjuguent toujours avec un pronom réfléchi, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le sujet.

Exemples

  • Les oiseaux se sont envolés.
  • Les forces révolutionnaires se sont emparées du pouvoir.

2) Verbes occasionnellement pronominaux (réfléchis)

Les verbes qui peuvent prendre parfois une forme pronominale sont dits « réfléchis ». Leur participe passé est invariable, sauf si un COD est placé avant le verbe.

Exemples

  • Elles se sont lavé les mains. → « Les mains » est le COD, il est placé après le verbe. Le participe passé est donc invariable.
  • Nous nous sommes lavés. → Le pronom réfléchi « nous » est COD placé avant le verbe, donc le participe passé s'accorde avec le COD.

EN RÉSUMÉ

L'accord des participes passés avec les auxiliaires "avoir" et "être"

Avec l'auxiliaire « être »

Le participe passé utilisé avec l'auxiliaire « être » s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe.

Exemple

Nos invités sont partis hier soir.

Avec l'auxiliaire « avoir »

Le participe passé utilisé avec l'auxiliaire « avoir » est invariable.

Exemple

Les clients ont beaucoup acheté pendant les soldes.

Exception importante

Le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct (COD) si celui-ci est placé avant le verbe.

Exemple

Les livres que j'ai acheté(s) sont intéressants.

J'ai acheté quoi ? des livres → "les livres" sont donc COD placé avant le verbe.

Les livres que j'ai achetés sont intéressants.

Cas particuliers : le pronom « en »

Si le COD est repris par le pronom « en », le participe passé ne s'accorde pas.

Exemple

Les cerises que j'ai cueillies ; j'en ai mangé beaucoup.

« en » reprend le COD « cerises ». Il n'y a donc pas d'accord.

EN RÉSUMÉ

Quelques accords sujet-verbe difficiles

Accord avec les locutions de quantité

Si les locutions « peu de, beaucoup de, la plupart de, assez de, combien de » sont suivies d'un nom au pluriel, le verbe prend la marque du pluriel. Si le nom est au singulier, le verbe prend la marque du singulier. Les locutions « c'est » et « ce sont » s'accordent avec l'attribut du sujet.

Exemple

« C'est un jour férié. » / « Ce sont des groupes de touristes. »

Accord avec des sujets de personnes différentes

Quand les sujets sont des personnes différentes, le je l'emporte sur le tu, et le tu l'emporte sur le il.

Exemple

Paul et toi (= vous) restez. Paul et moi (= nous) restons. Paul, toi et moi (= nous) resterons.

Accord avec « plus d'un » et « moins de deux »

« Plus d'un » est suivi d'un singulier. « Moins de deux » est suivi d'un pluriel.

Exemple

« Plus d'un candidat a échoué à cet examen » / « Moins de deux pour cent des Français connaissent cette émission. »

EN RÉSUMÉ


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