Naissance de la conquête spatiale
La guerre froide entre les États-Unis et l’URSS est marquée par une course à l’espace. Les deux premiers événements majeurs de la conquête spatiale sont réalisés par les Soviétiques : le premier vol spatial orbital par Spoutnik 1 en 1957 et le premier vol habité par un homme, Youri Gagarine en 1961.

La mission Apollo 11 et son équipe
En 1961, le président J. F. Kennedy annonce sa volonté d’envoyer un premier équipage sur la lune avant la fin des années 1960 pour montrer la supériorité de sa nation sur l’URSS. Apollo 11 est donc le nom donné à la mission spatiale américaine au cours de laquelle le premier homme pose le pied sur la lune, le 21 juillet 1969.

La fusée décolle le 11 juillet 1969 du centre spatial Kennedy en Floride avec, à son bord, 3 astronautes : le commandant Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins. Seuls deux d’entre eux, Armstrong et Aldrin auront la chance de sortir du module, car Collins est chargé de s’assurer que le vaisseau reste en orbite autour de la lune.

Premiers pas sur la lune
La sortie des astronautes a lieu plus de six heures après leur alunissage (atterrissage sur la lune) et c’est le commandant Neil Armstrong qui, le premier, descend l’échelle du module, prononçant cette phrase restée célèbre : « That's one small step for [a] man, one giant leap for mankind », souvent traduite par : « C'est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l'humanité ».

Armstrong et Aldrin ne foulent le sol de la lune que pendant deux heures et réalisent diverses missions scientifiques (mise en place d’un sismomètre, d’un rayon cosmique et prélèvement d’échantillons lunaires).

La mission dure 8 jours et s’achève par un amerrissage du vaisseau dans l’océan Pacifique.

Controverse autour de la phrase d’Armstrong
Les premiers pas des astronautes sont diffusés en direct à la télévision et à la radio, mais la retransmission est hachée et le sens des mots prononcés est mis en doute. En effet, le débat naît de la présence ou non du « A », changeant le sens de la phrase. S’agit-il d’un petit pas pour l’homme ou pour « un » homme (A man) ?

Armstrong affirmera d’abord avoir bien prononcé « A man », mais sur les enregistrements de la NASA, il semble clair que ce n’est pas le cas. Des années après, il admettra avoir commis un oubli et s’en excusera.