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Les enseignements de la statistique familiale

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Les enseignements de la statistique familiale - 1

La sociologie de la famille s’appuie sur différents types d’indicateurs. Ceux-ci permettent de mieux connaître la situation actuelle et l’évolution de la nuptialité, la divortialité, la fécondité, la taille des ménages, les recompositions ou encore les doubles carrières. Plutôt que des taux bruts, il est bon de recourir à des indicateurs conjoncturels, lesquels permettent d’éviter la distorsion de la structure de la société.

Concernant l’évolution de la nuptialité entre 1970 et 2000, elle a baissé d’environ un tiers : de 950 à 645 pour les femmes. L’âge au mariage a augmenté de 5 ans et la cohabitation sans mariage s’est généralisée.

Pour ce qui est de l’évolution de la divortialité entre 1970 et 2000, la probabilité d’un divorce a été multipliée par quatre. La garde des enfants est attribuée, dans 66 % des cas, à la mère et, dans 25 % des cas, est choisie la voie de l’autorité parentale conjointe. Avant 1998, 90 % des gardes étaient attribuées à la mère.

Les enseignements de la statistique familiale - 2

Pour ce qui est de l’évolution de la fécondité entre 1970 et 2000, elle est passé de 2,47 enfants par femme à 1,87 en France. En Italie, la population vieillit et pour cause : durant cette même période, le taux est passé de 2,43 à seulement 1,24.

Les tendances lourdes sont : l’augmentation de la divortialité (1/2 avec enfants), la rareté des familles comportant trois enfants ou plus (les parents ont en général un ou deux enfants), l’élévation de l’âge du mariage, la forte proportion d’infécondité chez les  personnes à fort bagage éducatif et la généralisation de l’activité professionnelle des femmes. Il ressort de ces tendances les éléments suivants :

  • Un processus de privatisation : la loi et la religion se sont un peu retirées de l’organisation de la famille et les personnes tendent à penser que c’est à elles de choisir leur organisation familiale. On refuse que ces valeurs soient légitimées par d’autres instances que les acteurs qui les vivent.
  • À travers la fréquence et les motifs du divorce, on assiste à l’aboutissement d’un processus de « sentimentalisation » : passage des buts de survie à des buts d’épanouissement (intensité et repli, expressivité conjugale et quête de soi).
  • Un processus d’égalisation des genres, mais aussi des générations.
  • Un passage du groupe au réseau : les liens deviennent électifs.
  • Une dissociation des piliers de la parenté.

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