Divers outils de la langue

Un brouillon est la première étape du travail. Il permet un gain de temps appréciable en vue de la rédaction finale.

• Avant le brouillon, il faut cerner le sujet, ses attentes et répondre aux questions : qui ? où ? comment ? pourquoi ? 
• Pour organiser son brouillon, il faut travailler directement sur le sujet : surligner les éléments-clés, flécher, ajouter en marge, organiser ses idées en tableaux (ou carte heuristique), colonnes et tirets, puis écrire un premier jet pour barrer, supprimer, etc.
• Conseils pratiques : numéroter les feuilles, n’écrire qu’au recto, gérer les délais impartis, utiliser des surligneurs, des numéros pour faire apparaître l’organisation, l’ordre et la logique des éléments.
• Un brouillon « propre » n’a sûrement servi à rien !

La ponctuation dans les écrits indique aux lecteurs les intonations et les pauses à marquer. Elle assure également un sens grammatical à la phrase. 

Parmi les principaux signes, on distingue :

• Les deux points qui introduisent une énumération ou un discours rapporté, ce dernier étant isolé par des guillemets ou tirets.
• Le point marquant la fin d’une phrase déclarative, quand la voix baisse (il suffit de se relire pour s’en assurer).
• La virgule : elle indique au lecteur une courte pause. Elle peut coordonner plusieurs éléments comme le ferait « et », mais elle peut aussi encadrer un mot pour le mettre en valeur dans l’énoncé : « Elle était bien, elle, la plus jolie de ces filles. »
• Le point-virgule indique au lecteur une pause plus longue. Il peut souvent être remplacé par un point.

Un registre littéraire, à ne pas confondre avec un registre de langue (familier, soutenu…), est un ensemble d’éléments expressifs destinés à produire chez le lecteur une émotion particulière à l’aide de procédés stylistiques.

• Les registres grave, pathétique et tragique, cherchent à inspirer la compassion, voire pour le second une émotion douloureuse
  comme la pitié face au destin. On y retrouve le vocabulaire de la souffrance et de la mort, des figures d’exagération comme l’hyperbole, des apostrophes.
• Le registre comique, à l’inverse, vise à susciter le rire et l’amusement. S’y retrouvent souvent des procédés reposant sur les formes de comiques, geste, situation, mots, mais aussi des répétitions pour accentuer le ridicule.

De nombreux autres registres existent...

Le commentaire de texte est un exercice fréquent. D’où son importance. Il faut d’abord :

• Sonder le paratexte : l’époque, l’auteur, le mouvement auquel il se rattache, le titre de l’œuvre dont le texte est extrait, etc.
• Repérer les enjeux et le sens général du texte : qui ? quoi ? dans quels buts ? où ?
• Cerner la situation d’énonciation : qui parle ? à qui ? pourquoi ?
• Relever méthodiquement les procédés d’écriture et les registres utilisés, et les commenter dans un tableau à trois entrées qui permettra la rédaction du plan.
• Recouper les éléments pour faire apparaître des thèmes communs (deux à quatre).
• Subdiviser ces thèmes en sous-parties, toujours à l’aide du tableau (plan).
• Rédiger son brouillon d’après le plan.
• Recopier au propre.