Infos-clés :

  • Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé le 13 novembre le retour des mathématiques dans le tronc commun de première générale ;
  • Dès la rentrée prochaine, tous les élèves concernés auront 1h30 de mathématiques par semaine ;
  • Depuis 2020, les mathématiques ne figuraient plus dans le tronc commun, mais comptaient parmi les spécialités proposées aux élèves dès la classe de première ;
  • Cette volonté de renforcer le niveau des élèves français en mathématiques s'explique par leur faible niveau en comparaison de nos voisins internationaux, alors même que la France a remporté de nombreux prix prestigieux en mathématiques.
  • À long terme, l’objectif serait de proposer, dès la classe de 6e, des groupes à effectifs réduits en cours de mathématiques pour favoriser le travail des élèves ;
  • L'objectif d’atteindre une parité filles-garçons dans les spécialités scientifiques (mathématiques, physique) a été fixé à l’horizon 2027.

Chiffres-clés :

  • La spécialité mathématiques est le choix n°1 des élèves en classe de première ;
  • 1 élève sur 3 a complètement arrêté les mathématiques en fin de seconde ;
  • 52% des filles ayant choisi la spécialité mathématiques en classe de première l’arrêtent en terminale ;
  • Seuls 26% des élèves de terminale suivant la spécialité mathématiques sont des filles.

Dates-clés :

  • 2019 : disparition des mathématiques du tronc commun suite à la réforme de l’ancien ministre Jean-Michel Blanquer ;
  • Juin 2022 : le président Emmanuel Macron annonce vouloir réintégrer les mathématiques dans le programme scolaire ;
  • Septembre 2022 : les mathématiques sont proposées, dès la classe de première, en plus de la spécialité, sous forme d'option ;
  • Septembre 2023 : retour des mathématiques dans le tronc commun en première.

Aller plus loin :

  • Le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, a annoncé que l’année 2023 serait celle de la « promotion des mathématiques » ;
  • La réintégration des mathématiques dans le tronc commun va nécessiter le recrutement de 400 à 450 professeurs supplémentaires dans cette discipline ;
  • Le retour des mathématiques a d’ores et déjà été critiqué par des syndicats évoquant un « bricolage » et insistant sur la nécessité de repenser le programme de seconde afin qu’il s’harmonise au mieux à celui de première.