- Comme toute subordonnée, la proposition conjonctive circonstancielle dépend de la principale dont elle complète le sens. Elle est dite conjonctive dans la mesure où elle est introduite soit par une conjonction de subordination soit par une locution conjonctive. Elle est dite circonstancielle car elle précise les circonstances de l’action du verbe de la principale.
- S’agissant d’une circonstancielle, elle peut être, au sein de la phrase, déplacée ou supprimée.
- Indicatif ou subjonctif ? La locution « après que » exige l’emploi de l’indicatif. Ainsi, ne dit-on pas « Après qu’il soit parti… », mais « Après qu’il est parti… ». « Avant que », en revanche, exige l’utilisation du subjonctif comme dans « Avant qu’il soit parti… ».
- Les fonctions : elle peut revêtir plusieurs fonctions, exprimant la cause, la conséquence, le but, la concession (opposition), la condition, la comparaison.
- La circonstance peut être exprimée par d’autres moyens dans la phrase : le groupe nominal, la proposition juxtaposée ou coordonnée. « Il était heureux. Il en rougit. » (Juxtaposition). « Il était si heureux qu’il en rougit. »
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Les propositions subordonnées circonstancielles
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